Une intro toute en douceur mélodique qui nous laisse dans l'attente puis c'est avalanche de riffs incisifs et la mise sur orbite d'un single à la puissance tubesque hallucinante : l'excellent "The pretender". Guitares acérées, section rythmique qui découpe, les Foo Fighters sont de retour après un Skin and bones acoustique à demi convaincant, et sont plus en forme que jamais. Break salvateurs, mélodies ultra-accrocheuses, l'entrée en matière du Dave Grohl's band se prend comme un uppercut et laisse augurer une suite qui ne pourra qu'être efficace. Et c'est le cas, "Erase/replace" et sa rythmique diabolique, une mélodie rock fédératrice, un Dave en condition olympique et une prod signée Gil Norton absolument énormissime qui défouraille. A peine deux titres et le groupe a déjà frappé un grand coup.
C'est catchy, hyper-puissant, mélodique à souhait, alternant les plans power-rock et ceux plus pop, les Foo Fighters ne font pas dans le détail et sont partis pour prendre d'assaut les charts et mettre une grosse claque à la concurrence ("Long road to ruin"). Electrique, dynamique, alternant tout en finesse les passages calmes et les éruptions de guitares plus rageuses mais toujours maîtrisées, Echoes, patience, silence and grace est un disque qui joue habilement avec les deux facettes des Foo pour en livrer quelques uns de leurs meilleurs morceaux : "Come alive", "Summer's end" et ses solis de gratte old-school mais bien sentis... quelques titres certes plus inoffensifs ("Let it die", "Stranger things have happened", "Cheer up, boys (your make-up is running)"...). Des ambiances bluegrass typiquement américaines (cette guitare qui évoque les immenses étendues du grand ouest) pour l'interlude instrumental "Ballad of the beaconsfield miners", un sens parfaitement aiguisé du tube power-rock qui cartonne : "But, honestly", et les Foo Fighters emballe ça avec une énergie démentielle, une maîtrise de tous les instants et un enthousiasme qui fait du bien par où ça passe... Entre le classique The colour and the shape et le récent In your honor, cet Echoes, silence, patience and grace prend les défauts et qualités des deux albums pour en produire un disque atypique, qui alterne entre rock viril et pop marshmallow ("Home"). Un opus énergisant, varié, parfois trop du reste, mais bigrement efficace.
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Foo Fighters :
Chronique LP / Echoes, silence, patience and grace
Foo Fighters
LP : Echoes, silence, patience and grace
Label : Sony Music
Date de sortie : 24/09/2007
LP : Echoes, silence, patience and grace
Label : Sony Music
Sony Music (599 hits)
Date de sortie : 24/09/2007
The pretender
Let it die
Erase/replace
Long road to ruin
Come alive
Stranger things have happened
Cheer up, boys (your make-up is running)
Summer's end
Ballad of the beaconsfield miners
Statues
But, honestly
Home
Let it die
Erase/replace
Long road to ruin
Come alive
Stranger things have happened
Cheer up, boys (your make-up is running)
Summer's end
Ballad of the beaconsfield miners
Statues
But, honestly
Home
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Re: Foo Fighters - Echoes, silence, patience and grace
Terrier : manchester
Re: Foo Fighters - Echoes, silence, patience and grace
Terrier : DTC
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http://www.w-fenec.org/
http://www.w-fenec.org/~aureliO/
Re: Foo Fighters - Echoes, silence, patience and grace
Avec le temps, peut-être passera t-il?
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Au centre des polémiques, c'est là que je remonte le score !
Re: Foo Fighters - Echoes, silence, patience and grace
Terrier : manchester
Je suis déçu, parce que the pretender arrachait bien la moquette au demarage, et après ça retombe completement à plat...
Re: Foo Fighters - Echoes, silence, patience and grace
Terrier : London
-1er acte, j'étais un Paolo bis : Un single qui envoie, donc de bonnes espérances. Assez déçu aux premières écoutes, je le trouvais plat.
-2e acte, en Ted bis : je ne pouvais espérer qu'un peu de temps pour que ça passe.
Même si j'étais réticent, j'avais envie de l'apprécier donc je l'ai écouté avec insistance. Exemple de Long road to ruin, que j'aimais pas et que maintenant j'adore (le clip, dans la pure lignée des clips délirants à la Foo, y a un peu contribué bizarrement).
-3e acte, en AureliO bis : Je le trouve sympa. Il m'arrive souvent de passer quelques morceaux pas franchement terribles (comme Summer's end), mais sur un point de vue d'ensemble j'aime bien.
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Les musulmans prient vers La Mecque, nous on se branche sur l'Fenec !