Les années impaires, les amateurs de punk rock léger, rigolo mais engagé savent que Les Fatals Picards leur apportent une dizaine de nouveaux morceaux à se mettre sous la dent à l'heure de l'apéro. En studio, comme ils en sont à 7 prods', ils ont appelé celui-là Septième ciel et à l'heure où en est l'enquête, il n'y aurait pas de lien avec leur récent Coming out (même s'ils en remettent une couche avec la reprise de "Sans contrefaçon" de Mylène Farmer !). Comme pour les précédents opus, y'a de la dénonce "facile" (frapper les femmes, c'est mal "Gros con", picoler, c'est pas mieux, hein "Robert") mais c'est toujours bien écrit (les jeux de mots sur "P.P.D.E" !) et les pointes d'humour font mouche, par exemple quand les "Manouches" se retrouve porte-drapeau de l'intolérance et la discrimination au troisième degré. Derrière les refrains entraînants et une apparente facilité, la satire sociale made in Les Fatals Picards a un goùt de vrai et nous fait réfléchir ("De l'amour à revendre") voire nous attendrit ("Hortense") mais surtout n'oublie jamais de se poser les bonnes questions, alors, est-ce qu'il y a des "Punks au Liechtenstein" ?

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