Exilym

Biographie > 2 comprimés avant chaque repas

Exilym, de projet solo né en 2003 à véritable entité concrétisée six ans plus tard, est un projet évoluant entre post-rock et post-metal aux quelques accents instrumentaux hardcore, soit une entité composée de Guillaume, Jerome (également dans Nesseria) et Kevin (boss du label Swarm of Nails Records, qui apporte autant de soin à la création musicale qu'à l'aspect visuel du projet. La renaissance du projet, devenu groupe à part entière courant 2009, aboutit à un EP, No more freedom, enregistré à l'automne à l'OrbitalStation studio et sorti au printemps de l'année suivante via Swarm of Nails Records (Quartier Rouge, RQTN, Tears|Before, V13...).

Exilym / Chronique EP > No more freedom

Exilym - No more freedom A trop regarder de l'autre côté de l'Atlantique pour découvrir les dernières merveilles en dates enfantées par la mouvance post-rock/metal de luxe, on aurait presque oublié qu'en Europe aussi, on pouvait faire de même... enfin ici, Exilym surtout. Rosetta (pour l'intensité émotionnelle), Red Sparowes (pour l'amour des titres courts...), Explosions in the Sky pour la science du crescendo éruptif parfaitement maîtrisé ou Pelican pour les fugitives démonstrations de puissance, le trio hexagonal libère avec No more freedom six titres qui synthétisent à merveille tout ce que l'on a déjà pu ressentir à l'écoute des formations précitées. Plus qu'une découverte, le premier EP du trio frenchy est un véritable coup de Trafalgar musical, une petite pépite du genre et tout ça sans les longueurs inhérentes au style (même le morceau le plus long ne dépasse pas les très raisonnables 9 minutes...).
Intro languissante, spatiale, préfigurant d'un développement que l'on devine déjà plus dense et abrasif... puis ce riff, planant dans la stratosphère en même temps que la batterie cadence l'ensemble pour lui donner de l'ampleur et sa résonance idéale. Classique dans sa forme comme dans sa mélodie, "Welcome to the second new era" n'en demeure pas moins un excellent titre inaugural. Et la suite ne va jamais décevoir, que ce soit avec les trois "Transmissions" (avec leurs sous-titres bizarroïdes...) ou "On more step before the end" et "The space stranger and the orbital wish", deux compositions qui magnifient un peu plus ce que l'on commence à esquisser comme étant la griffe musicale du groupe, à chaque fois, le groupe impressionne. Et si Exilym se ne semble rien inventer de réellement révolutionnaire, sa capacité d'assimilation est à tous points de vue étonnante, surtout lorsqu'il s'agit de dévoiler une musique qui possède en son sein les mêmes qualités que celle de ses nombreux prédécesseurs (évoqués plus haut), sans pour autant avoir à rougir des évidentes comparaisons. Classe... très classe même.