24/02/24 Beauregard : l'affiche complète : The Prodigy, NTO, Fat White Family, Fishtalk, Samba de La Muerte et The Eternal Youth rejoignent l'affiche de Beauregard. La liste complète se trouve à(...)
> Lire la dépêche
17/10/23 Dirty Fonzy à toute vitesse en vidéo : Les Dirty Fonzy ont lâché le clip du morceau-titre d'ouverture de leur prochain album, Full speed ahead. Enjoy ! L'album sort le 8 décembre chez Kicking(...)
> Lire la dépêche
12/03/23 Les Unco en tribute, volume 2 : Un nouveau tribute des punks lyonnais, intitulé Revenge of the martians : A tribute to Uncommonmenfrommars (Vol. 2), va sortir chez Kicking Records le(...)
> Lire la dépêche
Numéro :
Mag #54
Happy Birthday to us ! 25 ans qu'on est sur la toile !!! Ca se fête avec un numéro un peu spécial puisqu'en plus d'un mag "normal", avec Not Scientists, tu trouves une cinquantaine de pages "bonus" qui vont te permettre de remonter le temps jusqu'aux débuts du cybermonde à la fin des années 90 avec les acteurs de l'époque !
The Eternal Youth / Chronique LP > Life is an illusion, love is a dream
Envoûtant. Subtil. Délicieux. Acidulé, mais pas trop. Énergique. Et terriblement lumineux. A l'image de sa très belle cover, le troisième album de The Eternal Youth, c'est un peu tout ça à la fois. Et même plus encore. Bah ouais, mon gars ! En plus de bénéficier d'un biographe de talent et d'un excellent photographe (#jaimemateam), The Eternal Youth peut se targuer d'être ce qui se fait le mieux dans notre cher circuit punk indé français. Et de sortir l'un des albums de l'année. Rien que ça.
Restrictions sanitaires oblige, la quatuor caennais n'a pas eu la possibilité de défendre comme il se doit le superbe Nothing is ever over, son précédent album qui a bonne presse au sein de notre équipe éditoriale. Qu'à cela ne tienne, et malgré l'emploi du temps musical assez chargé de Fra (qui, faut-il le rappeler, officie avec caractère et brio au poste de chanteur des Burning Heads), le quatuor sort déjà un nouveau disque. Le troisième de sa courte mais déjà riche carrière. Mais honnêtement, qui va s'en plaindre ? Pas moi en tout cas, car définitivement, ce petit dernier est mon préféré.
Comme on ne change pas une équipe qui gagne, c'est Guillaume Doussaud du Swan Sound Studio qui s'est chargé d'enregistrer et mixer ce petit bijou de post punk rock mâtiné de cold wave qu'est Life is an illusion, love is a dream, le tout sous pavillon Kicking Records. En trente-trois minutes et neuf chansons, The Eternal Youth régale l'auditeur avec morceaux forts ("No rest for the wicked", "Go around in circles", "Erase the world"), pépites lancinantes ("Orphan", me rappelant la dynamique de "Woodheaded" de Second Rate, est une perle ; "Gone but not forgotten") et chansons impeccables ("Insomnia" est le morceau parfait par excellence avec ses couplets hypnotiques et ses refrains puissants, et il restera sans nul doute dans ma short list des morceaux dont je ne me lasserai jamais). Le basse-batterie se révèle d'une efficacité redoutable, et se greffent à cette solide base rythmique des guitares énergiques et mélodiques, le tout agrémenté de voix impeccables et d'arrangements précieux. J'ai beau écouter encore et encore ce disque, je ne lui trouve aucun défaut. Même pas d'être trop court. De par son excellence et son souci du détail, The Eternal Youth marque encore des points et s'impose comme un des acteurs majeurs de "notre" scène qu'on aime tant.
Life is an illusion, love is a dream risque de squatter ma platine un bon moment. Et j'ai beau avoir quarante ans bien tassés, je pense enfin avoir trouvé avec ce disque l'élixir pour l'éternelle jeunesse. Grand bien m'en fasse !
The Eternal Youth / Chronique LP > Nothing is ever over
On ne les attendait pas de sitôt, le précédent et premier album Me and you against the world était sorti fin 2018 mais voilà que les membres de The Eternal Youth (TEY) en remettent une deuxième couche. C'est beau la jeunesse ! Et encore, la sortie de ce Nothing is ever over a été repoussée à cause du pangolin. Enfin, de la bêtise humaine, car la pauvre bête n'y était pas pour grand chose. Rien n'est jamais vraiment fini, on dirait presque une réponse de Normands et comme de par hasard, d'où viennent-ils ? Je te le donne en mille... de Caen ! On retrouve ainsi dans TEY le basse (Fra) / batterie (Tonio) de Ravi, pas forcément des gars tout jeunes donc (on m'aurait menti ?), Fra troquant ici sa quatre cordes pour une six cordes et le chant. Chant qui l'occupe aussi désormais dans un petit groupe punk rock de têtes brûlées du côté d'Orléans, dont vous avez peut être déjà entendu parler : Burning Heads. Tu connais pas Burning Heads ? C'est un groupe, ils étaient number one... À défaut de la classe américaine, on peut néanmoins dire que TEY a la classe anglaise et plus précisément la classe anglaise des années 80. Ça s'entend, se ressent dans les ambiances plus sombres et sons de guitares notamment, à la croisée de la cold wave, du post-punk et de l'indie-rock. Je vais citer la bio, ça sera sûrement plus parlant, où il est question de l'influence des Smiths, des Chameleons, avec une énergie plus Buzzcockienne et une prod' moderne (merci le Swan Sound Studio). Bon, tout est dit, non ? Il vous en faut plus ? À ce propos, je crois que pour les prochains numéros du W-Fenec (si la crise économique du monde d'après n'a pas raison de nos emplois mais avec ce qu'on se gave de subventions, de C.I.C.E., ça devrait aller, au pire on proposera une retraite anticipée à Gui de Champi), je vais arrêter de faire les combos chronique & interview d'un même groupe car j'ai l'impression d'être redondant et contraint à des digressions.
Allez, ok, j'y retourne. Après moult écoutes, absolument non forcées, là, pour le coup, j'ai eu irrémédiablement envie d'y revenir, régulièrement, ces dernières semaines et ce n'est pas près de s'arrêter, si le groupe a un peu ralenti le tempo sur ce disque par rapport à son prédécesseur (hormis sur les plus punk "Turning the light off" et "Sing along"), il a gagné en homogénéité. Les bases sont posées d'entrée avec "Hornets attack", le long titre d'ouverture (plus de 5 minutes) et on se vautre avec plaisir et allégresse dans ce bain de jouvence avec le véritable petit bijou qu'est "Voices from the underground" et ainsi de suite, en passant par le très 80's "I can't escape myself", jusqu'au morceau final, "The worst road to take"et son leitmotiv cinglant, répété dans les dernières secondes de l'album : "work, consume and shut up !". The Eternal Youth est-il pour autant un groupe engagé ? La question est vite répondue dans l'interview qui leur est consacrée. Rien n'est jamais vraiment fini nous disent-il, alors cette chronique l'est, mais certainement pas mon intérêt pour leur jeunesse éternelle.
En naviguant sur notre site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour sauver vos préférences et réaliser des statistiques de visites.
[ charte d'utilisation ]