Envoûtant. Subtil. Délicieux. Acidulé, mais pas trop. Énergique. Et terriblement lumineux. A l'image de sa très belle cover, le troisième album de The Eternal Youth, c'est un peu tout ça à la fois. Et même plus encore. Bah ouais, mon gars ! En plus de bénéficier d'un biographe de talent et d'un excellent photographe (#jaimemateam), The Eternal Youth peut se targuer d'être ce qui se fait le mieux dans notre cher circuit punk indé français. Et de sortir l'un des albums de l'année. Rien que ça.
Restrictions sanitaires oblige, la quatuor caennais n'a pas eu la possibilité de défendre comme il se doit le superbe Nothing is ever over, son précédent album qui a bonne presse au sein de notre équipe éditoriale. Qu'à cela ne tienne, et malgré l'emploi du temps musical assez chargé de Fra (qui, faut-il le rappeler, officie avec caractère et brio au poste de chanteur des Burning Heads), le quatuor sort déjà un nouveau disque. Le troisième de sa courte mais déjà riche carrière. Mais honnêtement, qui va s'en plaindre ? Pas moi en tout cas, car définitivement, ce petit dernier est mon préféré.
Comme on ne change pas une équipe qui gagne, c'est Guillaume Doussaud du Swan Sound Studio qui s'est chargé d'enregistrer et mixer ce petit bijou de post punk rock mâtiné de cold wave qu'est Life is an illusion, love is a dream, le tout sous pavillon Kicking Records. En trente-trois minutes et neuf chansons, The Eternal Youth régale l'auditeur avec morceaux forts ("No rest for the wicked", "Go around in circles", "Erase the world"), pépites lancinantes ("Orphan", me rappelant la dynamique de "Woodheaded" de Second Rate, est une perle ; "Gone but not forgotten") et chansons impeccables ("Insomnia" est le morceau parfait par excellence avec ses couplets hypnotiques et ses refrains puissants, et il restera sans nul doute dans ma short list des morceaux dont je ne me lasserai jamais). Le basse-batterie se révèle d'une efficacité redoutable, et se greffent à cette solide base rythmique des guitares énergiques et mélodiques, le tout agrémenté de voix impeccables et d'arrangements précieux. J'ai beau écouter encore et encore ce disque, je ne lui trouve aucun défaut. Même pas d'être trop court. De par son excellence et son souci du détail, The Eternal Youth marque encore des points et s'impose comme un des acteurs majeurs de "notre" scène qu'on aime tant.
Life is an illusion, love is a dream risque de squatter ma platine un bon moment. Et j'ai beau avoir quarante ans bien tassés, je pense enfin avoir trouvé avec ce disque l'élixir pour l'éternelle jeunesse. Grand bien m'en fasse !
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