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Biographie > Le paradis des anges

Elysian Fields - Promo S'inspirant de la mythologie grecque, les champs Élysées (en grec ancien Ἠλύσιον πέδιον / Êlúsion pédion) sont le lieu de l'Hadès où les héros et les gens vertueux goûtaient le repos après leur mort, le duo Elysian Fields se compose du guitariste Oren Bloedow et de sa séduisante muse, Jennifer Charles. Evoluant des sphères indie-pop aux tendances folk et jazzy, les deux artistes originaires de New York commencent à jouer et composer ensemble au début des années 90, mais ne sortiront leur premier album qu'en 1996 (Bleed your cedar), celui-ci toutefois précédé d'un EP intitulé Star, sorti un an auparavant.
Devenu couple sur scène et à la ville, Elysian Fields enchaîne alors les albums sortant successivement La mar infortuna et Queen of the meadow (2001) et Dreams that breath your name deux ans plus tard. Autant d'opus où l'alchimie qu'il y a entre les deux musiciens confère littéralement à la magie, les ballades pop brûlantes et romantiques du groupe leur assurent alors un vrai succès d'estimes auprès des amateurs du genre et ouvre à Jennifer et Oren de nouveaux horizons musicaux, la première collaborant ainsi avec le phénomène Mike Patton, le second avec Lou Reed.
Comme toutes les belles histoires doivent avoir une fin, le couple se sépare mais n'arrête pas pour autant de composer ensemble puisque Elysian Fields sort en 2005 son cinquième album : Bum raps and love taps.

Review Concert : Elysian Fields, Elysian Fields @ Espace Doun (oct. 2010)

Elysian Fields / Chronique LP > Pink air

Elysian Fields - Pink air Comme beaucoup depuis le début de l'aventure de notre magazine, ce disque aurait pu avoir sa place dans les disques du moment. Qu'il y soit ou non ne modifiera en rien la perception qu'ont les gens d'Elysian Fields, du moins en apparence. Pink air, son dernier album, ne change pas la face de la formation de la charmante Jennifer Charles et de son acolyte Oren Bloedow. À 50 ans, l'Américaine fait toujours autant de miracles avec sa voix sensuelle et torride, jusqu'à rattraper des morceaux dont la composition peut s'avérer moyenne voire passable. Tout dépend d'où on se place et comment on voit les choses. Cet air rose (surement celui des montagnes de Woodstock où il a été enregistré) se défend bien grâce à de très bons morceaux, qu'ils soient cotonneux ("Beyond the horizon", "Karen 25") ou plus rock (avec la pesante "Knights of the white carnation" ou la légère "Dispossessed"). En revanche, si je découvrais ce groupe aujourd'hui par le biais de cet album, pas sûr qu'il me donne entière satisfaction, la faute à des titres qui viennent un peu plomber l'ensemble en terme de créativité, à commencer par l'inaugurale "Storm cellar".

Publié dans le Mag #35