Electric Eel Shock

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Provenant du pays du soleil levant, les japonais de Electric Eel Shock n'ont rien à voir avec leurs compatriotes de Envy ou Mika Bomb puisqu'ils délivrent un 'dark-fuzzy-stoner-rock' qui déménage. Akihito et Kazuto partagent leur adoration mutuelle pour Black Sabbath depuis le collège à Osaka, ils aprennent l'anglais sur les paroles de leurs groupes préférés (Judas Priest, Iron Maiden, Aerosmith et consorts). Après un premier groupe fondé à Tokyo, qui connaîtra un succès relatif mais s'éparpillera, Kazuto joue pour les Apollo de façon éphémère mais son style marque définitivement le batteur Tomoharu surnommé "Gian". Ces trois trouvent leur équilibre et fondent Electric Eel Shock.
Une courte tournée de quelques concerts aux USA, vers New-York qui se terminent par 20 concerts en 1999, et rebelote en Europe début 2003 suite à une phrase lancé par un fan "Have you got any plan to come to the UK?".
Après plusieurs EP, Beat Me est leur premier album dont l'enregistrement c'est terminé en décembre 2004.

Review Concert : Electric Eel Shock, EES sous Terre

Electric Eel Shock / Chronique LP > Beat Me

Electric Eel Shock : Beat Me Beat Me est produit par Attie Bauw (Scorpions, Judas Priest, The Gathering), et présente un stoner-rock, ou plutôt un rock'n'roll balancé quelque part entre un Queens of the Stone Age, AC/DC ou l'incontournable Black Sabbath. "Scream for me" commence cet album en feu d'artifice -scream for me, baby!-, guitares avec un swing gras, voix éraillé,
riffs cadenasés, c'est Cathedral sans leur inertie. "I can't hear the Sex Noise" ondule en accélérant, mais sur un autre registre que Nothing, morceau lent, groove indéniable, son leitmotiv est simple a intégrer, et ses sonorités toutes extra-terrestres. "Don't say fuck" part sur une frénésie déchainée, rythmique battante et guitare pratiquant la danse du ventre, un son à la Nashville Pussy. L'ensemble vibre, s'enflamme, par à gauche et à droite, un "Slow Down" très varié et pénétrant, qui alterne guitares enlevés aux riffs très rock'n'roll à un refrain très pop, version 70's.
Morceau éponyme de cet album "Beat Me" enchaine une version funky de Electric Eel Shock, des paroles en japonais, et unrefrain qui swingue à la distortion crade à souhait. "I love fish, but fish hate me" sonne un peu déjà-vu, mais envoie sévère, et les paroles sont toutes particulières, les mélodies entrent facilement et l'ensemble se chante avec délectation. On notera également la présence de la reprise de Black Sabbath, "Iron Man" avec une version toute particulière speed et funky.