Edinburgh of the Seven Seas est le bled le plus isolé au monde, ses habitants (au nombre de 267 en 2014) n'ont pour voisin proche qu'un autre îlot, celui de Sainte-Hélène, qui se situe à un peu plus de 2000 bornes... Si tu te paumes un jour en plein Atlantique, tu pourras aller frapper à leurs portes, sinon, mieux vaut faire connaissance avec le groupe éponyme, la création de Florian qui s'échappe ainsi à la pesanteur de Mudbath. Si le nom du projet fait penser à l'isolement, celui de l'album, - inlandsis - est aussi glaçant que massif. Clairement moins boueux que son groupe principal, celui-ci joue à fond la carte des expérimentations, des guitares traînantes, des sonorités triturées, on oscille entre courants d'airs furtifs (4 titres ne dépassent pas les deux minutes) et paysages désolés au soleil levant (ce gros "Inlandsis" dans la durée pourtant si léger à écouter). Totalement instrumental, l'opus ne fait pas dans le post-rock classique avec de grandes envolées et une structure très établie, ici, on nous offre davantage une collection d'idées qui poursuivent un chemin tracé à la lumière d'une distorsion qui sert de phare si on s'égare. Une saturation douce et chaleureuse qu'on aime à retrouver même si les sons clairs sont eux aussi d'une agréable beauté...
Rock >
Edinburgh of the Seven Seas : Chronique LP
- inlandsis -
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