Dukes of Paris

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Les Dukes of Paris préparent quelque chose pour tout bientôt (fin 2016...) et, histoire de ne pas manquer le coche et/ou d'enfin prendre le train en route, a décidé de rééditer son EP Dukes of Paris sorti en mai 2014 avec deux titres bonus plus anciens... Deux titres écrits en 2012, alors que le duo parisien n'avait que quelques semaines et sortait un 4 titres à la pochette peu engageante. Oui, les Dukes of Paris ne sont que deux (même en concert, c'est dur à croire), Brice derrière la batterie (et un peu au micro aussi) et Popy (qui a intégré No One Is Innocent au moment de l'écriture de Propaganda) à la guitare, aux samples et donc au micro. Après cette première démo, le couple a fignolé ses compos et les a enregistrés chez Fred Duquesne (Watcha, Bukowski, Mass Hysteria, No One Is Innocent, Jenny In Cage, The Arrs...) cet EP éponyme qui a agité la cliposphère ("Bargemon" est réalisé en 48h pour un concours qu'il remporte au passage) fait connâitre le combo à travers le monde puisque l'envie de danser sur de la bonne musique est un sentiment simplement humain.

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dukes of paris - boys Et qu'il est difficile de résister à ces titres qui sonnent comme autant de tubes ! "Boys" avec son sample qui fout la banane et ses couplets un peu dépouillés qui donnent tant de volulme au refrain, "Bargemon" avec son côté pop/rock tranquille mais à l'efficactité redoutable, "Space invaders" avec de jolis coups de beats et des applaudissements sortis des 80's qui font pourtant leur petit effet, "Gina Relly" qui distille une chaleur humide immédiate (et il vaut mieux car la plage ne s'étend pas), quatre morceaux, quatre ambiances, quatre hits en puissance. Dukes of Paris a fait étalage de son talent et va même démontrer qu'il aurait fallu les remarquer avant avec les deux bonus "Wake up" et "LGA". Moins chargés en électro, ils sont moins percutants mais les mélodies accrocheuses sont déjà là, on se rend compte que d'un bon "rock indé à l'américaine", le duo est passé dans une autre dimension grâce à la french touch des machines de Popy (avec le recul, on retrouve certaines de ces sonorités dans le Propaganda de No One Is Innocent).

Carrément pop, bien rock, un poil électro, les Dukes of Paris sont les princes de l'amalgame de ce qui peut te faire tripper, redoutables dans la transmission de l'énergie, on attend désormais du son frais pour prolonger le plaisir.