J'ai découvert le nom Doppler en avril 2003 via Prohom, Yann étant batteur dans les deux groupes, j'ai du attendre le printemps 2004 et la sortie de leur premier EP Si nihil aliud pour m'en mettre dans les oreilles. Et pourtant le trio lyonnais existe depuis 1997 et a déjà sorti 2 maxis. Yann (batterie, chant), Yoann (guitare, sample, chant) et Xavier (basse, chant) se sont fait connaître sur Lyon avec 51 en 2000 et auprés du public attentif avec Star sexual fantasy en 2001. Entre ce dernier maxi et ce premier EP, il y a 3 ans et de nombreuses dates de concerts (dont une paire en Allemagne, l'occasion de sortir un split avec Ned), Doppler a partagé des scènes avec Dragbody, Ezekiel, Mei Tei Sho, Double Nelson, Sleeppers et même Fishbone ! Si nihil aliud est enregistré en septembre 2003 au Passe Muraille avec François Carle (Virago, Maczde Carpate...), c'est l'inévitable J.P. Bouquet qui le masterise à l'Autre Studio et le tout sort sur le label du groupe Aere alieno (distribution XIIIbis/M10).
Suite à la sortie de Si nihil aliud, le trio prend la route pour donner plusieurs dizaines de concerts (et croiser One Second Riot, Kabu Ki Buddah, We Insist!, Psykup, ... ) avant de reprendre le chemin des studios. Enregistré en 2008, le nouvel effort du groupe voit le jour le jour le 9 octobre, après un ultime report. Songs to defy sort via SK Records et Doppler retourne sur scène dans la foulée et planifie une tournée qui les mènera jusqu'à la fin de l'année...
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Doppler / Chronique LP > Songs to defy
Il aura fallu patienter 4 ans avant que le nouveau Doppler ne voit le jour. Pour qui avait déjà succombé à Si nihil aliud, guetter l'arrivée d'un nouvel opus de la part du trio tournait au supplice, avec en suspens, la crainte que l'aventure Doppler ne s'arrête. Mais l'attente n'aura pas été vaine. Histoire de mettre immédiatement les choses au point, la tête de pont du label SK Records (Clara Clara, Marrypoppers, Bananas at The Audience, ...) marque son retour d'un grand coup. Tu avais adoré Si nihil aliud ? Précipite-toi sur Songs to defy.
On prend simplement les mêmes ingrédients (effets sur la voix, utilisation de samples, sonorités de la basse et de la gratte, spécificité du jeu de batterie, ...) et on recommence ? Oui, mais pas seulement. Aussi, Doppler densifie davantage le propos, s'est offert un son qui arrache plus qu'il n'est permis et continue d'expérimenter ce mélange des genres qui lui est propre : entre noise et post-hardcore, entre structures barrées et ambiances tendues. A sa vue d'ensemble, Songs to defy, ce Doppler aux hormones, tend à se rapprocher de groupes plus radicaux, purement bruyants, et s'éloigner un tantinet de formations à vocation expérimentale, nettement cérébrales (surtout lors des deux premiers titres). Mais le groupe, sans cesse tiraillé par ces deux options, réalise à travers ce deuxième album un grand pont improbable, une sorte de compromis sans concession dont "... we don't need help" en est la meilleure illustration. Une excellente reconversion même si il n'est pas permis d'évoquer une réelle métamorphose.
Comment ne pas ployer sous le pouls de "6 centimètres" ? Résister au groove de "My third life, minimum !!!" ? Rester indifférent devant la progression de "The coming out" ? C'est tout bonnement impossible. Tout comme se dire que 4 ans pourraient être nécessaires avant de goûter au nouveau Doppler... Pourvu que le défi soit relevé d'ici là !
Doppler / Chronique EP > Si nihil aliud
6 titres pour 47 minutes, faut-il ranger Si nihil aliud avec les EPs ou les LPs ? Etant donné que le dernier titre s'étire sur plus d'un quart d'heure et se démarque ainsi des cinq premiers, j'ai classé cet album avec les EPs... Ce dernier titre, "Rail ! Chien !", est assez spécial, son introduction basée sur une idée simple se décline durant plus de 10 minutes avant que la machine à riffs noisy ne se remette en route, seuls les instruments ont la parole et cette longue mise en route rend assez fastidieuse l'écoute du morceau, c'est un peu dommageable car les cinq premières plages sont ravissantes. Voix trafiquée, guitares tendues, rythmes cardiaques, samples relais, bien ancré dans les traditions noise-core Doppler transmet ses états d'âme et ses douleurs, des émotions plutôt crasseuses et rouillées. Heurtée, leur musique fait tinter les cymbales, étouffe les tomes basses, fait sonner la caisse claire de façon très garage et nous livre des rythmes humains, entre stress et mélancolie. Le chant trafiqué, en anglais, ne s'impose pas toujours, il est donc savament dosé comme sur le terrifiant "Metallic tambarn like drones". Le son n'est pas aussi léché que sur le sublimissime dernier album des Sleeppers (Interaction) mais on retrouve l'esprit des Bordelais chez les Lyonnais, insaisissables notes de basse, guitares claires à vif et riffs plus sombres s'entrechoquent ("Chausson 24", "Nihilismus"), suivre le groupe dans ses constructions est un véritable parcours du combattant, tant mieux.