Rock Rock > La Dispute

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Originaire de Grand Rapids, Michigan (USA) et actif depuis 2004, La Dispute est un quintet pratiquant un mélange de post-hardcore punk à tendance rock, autant remarqué par sa jolie productivité (on va y venir) que pour sa fracassante efficacité live (sur album, c'est pas mal également). En 2006, le groupe livre son premier témoignage discographique avec un EP baptisé Vancouver bientôt suivi de deux autres opus au format court Here, Hear.. Quatre après sa naissance, La Dispute rejoint les rangs de No Sleep Records (The Wonder Years, Touché Amoré) qui sort en moins de vingt-quatre mois pas moins de 3 nouveaux opus du groupe : l'album Somewhere at the bottom of the river between Vega and Altair ainsi que les EPs Here, Hear II. (2008) et Here, Hear III. (2009).
En 2010, sa trilogie d'EPs expérimentaux Here, Hear (sur laquelle il expérimente le spoken word en le croisant avec le post-hardcore punk qu'il pratique habituellement) une fois bouclée, le groupe livre un split avec Touché Amoré (Searching for a pulse/The worth of the world) avant d'entamer la production de son deuxième album. Intitulé Wildlife, celui-ci sort à l'automne 2011, toujours via No Sleep Records.

La Dispute / Chronique LP > Panorama

La Dispute - Panorama C'est un magnifique voyage que nous propose La Dispute, quintet US ayant fraîchement rejoint l'écurie Epitath, avec Panorama, son quatrième album. Un magnifique voyage à travers son univers ténébreux et torturé sous couvert d'un post hardcore somptueux et pesant et aux multiples nuances (jazz, blues...). La rage et la colère de la voix de Jordan Dreyer, sans toutefois être écorchée et hurlée, contraste avec les délicieuses mélodies des guitares et les ambiances feutrées qui peuvent se transformer, en l'espace d'un instant, en un ensemble surpuissant et oppressant. Je n'ai clairement pas l'habitude d'écouter ce genre de production qui mérite une attention particulière pour saisir le sens et les subtilités de morceaux qui ont le point commun d'être dotés d'un esthétisme éclatant, et c'est la signature Epitaph qui m'a amené à m'intéresser à cet album. Et bien qu'il m'ait fallu quelques écoutes pour me forger un avis, j'ai aujourd'hui un mal de chien à décrocher de ces 41 minutes alternant sonorités dérangeantes et ambiances teintées de spleen et de désespoir. À écouter apaisé.

Publié dans le Mag #38