DeadPop Club : Autopilot Off Dans la rubrique "je développe une musique jouissance, fun et mélodique", un groupe se détache véritablement du lot depuis quelques temps : Dead Pop Club. Membre fondateur du très select club "emo glam with moustache team" avec, entre autre, les scandaleux Second Rate, les pirates de Sexypop et les tout nu de Flying Donuts, les Dead Pop sont apparu cet été sur le W-Fenec. Une erreur. Et oui, ça va faire un petit moment que le premier album était sorti. Et voilà que la bombe est arrivée, un matin d'octobre. Autopilot Off. La promo est assez conséquente autour de l'évènement : les DPC chez Diabolik et Crash Disques, ça ne peut que retenir l'attention. Et une attention méritée. Car l'album est bien plus qu'un vulgaire CD. C'est un objet serti de diamants comme dirait un certain Bisontin bien connu de nos services de crapules...
Autopilot Off est une véritable ode aux riff, une machine à tubes, un dynamisme hors du commun, bref, un disque parfait. Et bien sur, je pèse mes mots. 12 morceaux, et 12 fois l'impression d'entendre le meilleur groupe de rock du monde. Un exemple ? "At the movies", un 3'40 dans la gueule, on verra si tu feras le malin après. Car ce morceau contient tout, absolument tout. Une rythmique bien huilée, des guitares rentre dedans, un riff d'entrée imparable, un refrain inoubliable et une voix plus qu'appropriée aux sonorités du groupe. Et des titres comme "At the movies", il en reste 11 dans cet album que je ne me lasse pas de faire tourner dans ma platine, dans mon pc, dans ma voiture, dans mes rêves. Celui qui reste insensible aux morceaux de Dead Pop Club n'est pas normalement constitué. Ou alors il fréquente les concerts d'émo déguisé sans s'en rendre compte en portant des Converse et des badges sans savoir pourquoi. Mais je m'éloigne un peu du sujet, pardonne-moi. Les 11 titres suivant LE morceau de l'album me conforteront dans l'idée que Dead Pop Club est vraiment le groupe en forme du circuit. Depuis quelques années, les groupes de qualité se multiplient, et DPC font partie de l'élite. A la manière d'un Mass Hysteria, Autopilot Off a cette qualité de faire remuer l'auditeur. On bat du pied, et ça, ça n'arrive pas sur tous les disques. En explorant les morceaux et en observant les textes, on se rend compte que les Dead Pop ont un gout immodéré pour les OVNI et autres soucoupes volantes, les BD, le bon rock qui tache, ont une nostalgie de l'époque ou les "cuirtés" et autres "chainés" sévissaient ("1992") et rendent hommage aux icônes du rock ("Save the last dance"), le tout étant toujours alimenté par un rock'n'roll des plus basiques incorporant des touches de punk, de pop mélodique et d'une voix envoûtante. Evidemment, certains diront que le groupe use et use de nouveau des ficelles du rock, mais comme ils ne disent si bien, 'it's not just rock'n'roll' ! il se passe autre chose quand on écoute les brûlots des Dead Pop Club qui peuvent passer de morceaux fun ("1992") a des morceaux plus durs ("End of days"). Je suis tellement abasourdi par la qualité des morceaux que j'en oublierais de parler du son : de toute façon, il est irréprochable, collant parfaitement à la trempe des compos et aux mélodies qui tissent les mesures. Fred Norguet aux manettes, faut pas s'attendre à avoir un résultat de branleur...
Une belle réussite pour les quatre parisiens qui méritent les honneurs pour un disque comme celui qu'ils viennent de mettre à plat. Le cap du dit "deuxième album" est franchi avec succés, et pour cause, cet album est meilleur que le premier Superpower pourtant bien classieux. Mais comme chez nous, c'est ni gloire ni fierté, allez les boire, euh les voir, dans des grands moments de rock'n'roll avec les compagnons de la connection, ne fais pas attention, ils comprendront... I LOVE Dead Pop Club !