Pour fêter ses 10 ans et parce que 5 albums studio et d'autres trucs, c'est pas tant que ça en 10 ans, The Dead Daisies propose un double Best of ! Autant le dire tout de suite, l'intérêt n'est pas ultra évident... Les fans ont déjà quasi tous les morceaux. Seul "Face I love", sorti sur un EP en 2014, peut sembler être une rareté et deux sont inédits ("The healer" et "Let it set you free"). Ils auraient pu sortir sur un EP ou directement sur le net que c'était à peu près pareil... Non, la raison (outre financière ?) de cette sortie bien emballée, c'est le retour de John Corabi (Mötley Crüe) qui avait quitté le navire après Burn it down en 2018. Une tournée pour les vieux briscards sans passer par la case studio, c'est cool, c'est quand même ce qui rapporte le plus... Ils ont d'ailleurs convaincu Michael Devin (ex-Whitesnake) de les accompagner à la basse pour ce petit tour du monde.
Pour avoir des sensations, faudra donc aller les voir en concert plutôt que d'écouter ce Best of qui manque cruellement d'imagination. À part le livret qui retrace leur histoire avec quelques détails techniques et des photos, je ne vois pas trop pourquoi on n'écouterait que quelques morceaux de chaque album dans l'ordre de leur sortie. Le groupe est connu pour "inviter" des stars de luxe à chaque fois et donc donner une couleur particulière à chaque opus, c'est donc difficile de trouver une continuité ici. C'est pourquoi pas un panorama de ce qu'ils ont fait pour quelqu'un qui voudrait y goûter et ne saurait pas par où commencer, mais c'est tout. Selon moi, le "Lock'n'load" avec Slash a plus de raison d'être au milieu de leur éponyme, la cover du "Fortunate son" de Creedence Clearwater Revival prend plus de sens dans Make some noise. Et si les deux titres inédits sont sympas (mais sans plus, d'ailleurs ils n'ont pas été joués sur la tournée américaine), pas sûr que l'achat d'un double album soit justifié...
Infos sur The Dead Daisies
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Liens pour The Dead Daisies
- TheDeadDaisies.com: site officiel (184 hits)
The Dead Daisies discographie sélective
lp :
Radiance
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lp :
Holy ground
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The Dead Daisies dans le magazine
Numéro :
Mag #58
On a charbonné pour te livrer, relativement rapidement, un gros numéro avant de terminer l'année. Au menu : Empire State Bastard qui a profité de son concert parisien pour répondre à nos nombreuses questions, tu pourras lire également le live-report de leur show et une chronique de leur album. Côté interviews, il y en a d'autres comme celles de Benefits, Exsonvaldes, Princesses Leya, Bottlekids, 7 Weeks, Unspkble, Dusk of Delusion et Bad Situation ! Et on ajoute Blood Command qui inaugure une nouvelle rubrique qui fait honneur à la Norvège ainsi que l'équipe de Ca dégouline dans le cornet !.
Liens Internet
- Coreandco Webzine : Le zine qui en veut en-core...
- mygmusique.com : webzine rock
- Nawak Posse : webzine métal français
Rock > The Dead Daisies
The Dead Daisies / Chronique Best-Of > Best of
The Dead Daisies / Chronique LP > Holy ground
On a peut-être déjà tout dit concernant The Dead Daisies, super groupe australo-américain créé en 2013 par le guitariste Davis Lowy et ayant notamment compté parmi ses membres Richard Fortus (Guns 'n' Roses), Jon Stevens (INXS), Darryl Jones (The Rolling Stones), John Corabi (Mötley Crüe). Mais pas dans ces pages. Alors du coup, je ne vais pas me priver.
The Dead Daisies est un super groupe australo-américain créé en 2013 par le guitariste David Lowy et ayant notamment compté parmi ses membres. Oh, merde, déjà dit. Après quatre albums et un live, sort Holy ground, nouvel effort studio enregistré à Saint-Rémy-de-Provence (hourra !) aux studios La Fabrique. Le line-up semble aujourd'hui stabilisé depuis le départ de Corabi et du bassiste Marco Mendoza et l'arrivé du prolifique bassiste/chanteur Glenn Hugues (Deep Purple, Black Sabbath et plus récemment Black Country Communion). Du coup, et si tu découvres le groupe avec cet album, The Dead Daisies te semblera familier tant Hugues (pleinement impliqué dans la composition et l'enregistrement) est reconnaissable entre mille. Et comme les musiciens sont tous ultra expérimentés, voici un disque d'une insolente efficacité. Les amateurs de guitares, de refrains imparables et de chansons calibrées pour devenir des hit singles seront aux anges avec les onze titres composant ce skeud qui se révèle excellent en tout point. Bénéficiant d'un son clair et ultra-puissant, le groupe enchaîne les tubes alors qu'il jongle avec les styles. Comment ne pas rugir de plaisir en écoutant la super triplette du début d'album, constituée du heavy rock "Holy ground (shake the memory)" avec son refrain entêtant, du groovy "Like no other (bassline)" avec son gros solo de basse et du seventies "Come alive ?" The Dead Daisies ne relâche pas la pression quand il s'agit de riffer sans relâche ("Bustle and flow", "Chosen and justified", "Saving grave") et d'hypnotiser l'auditeur avec des guitares surpuissantes et des couplets envoutants (l'excellent "My fate", que ne renieraient pas Jerry Cantrell et Slash). Tout ceci n'est que du rock 'n' roll, mais The Dead Daisies connaît toutes les ficèles pour le sublimer sans surjouer et rendre une copie indigeste. "Unspoken" est d'une courte tête mon titre préféré avec son riffing à la AC/DC, son refrain en mode stadium rock et ses chorus qui défoncent. Et comble de bonheur, enfin un album sans cette maudite et interminable balade. Enfin presque, mais réduire le mystique et Zeppelinien "Far away" (on croirait entendre Robert Plant !), dernier titre de cet album sans faille, serait malhonnête de ma part, tant ce morceau à la limite du rock progressif se révèle quasi parfait.
Bien entendu, ce n'est pas par hasard que Holy ground frôle la perfection et que ce disque touchera un maximum de rockeurs amateurs de sensations fortes. The Dead Daisies n'est pas né de la dernière pluie et sait y faire. Et il le fait tellement bien que ce n'est que justice que de rendre hommage à ce quatuor authentique qui transpire le rock !
Publié dans le Mag #47