The Dead Daisies - Holy Ground On a peut-être déjà tout dit concernant The Dead Daisies, super groupe australo-américain créé en 2013 par le guitariste Davis Lowy et ayant notamment compté parmi ses membres Richard Fortus (Guns 'n' Roses), Jon Stevens (INXS), Darryl Jones (The Rolling Stones), John Corabi (Mötley Crüe). Mais pas dans ces pages. Alors du coup, je ne vais pas me priver.

The Dead Daisies est un super groupe australo-américain créé en 2013 par le guitariste David Lowy et ayant notamment compté parmi ses membres. Oh, merde, déjà dit. Après quatre albums et un live, sort Holy ground, nouvel effort studio enregistré à Saint-Rémy-de-Provence (hourra !) aux studios La Fabrique. Le line-up semble aujourd'hui stabilisé depuis le départ de Corabi et du bassiste Marco Mendoza et l'arrivé du prolifique bassiste/chanteur Glenn Hugues (Deep Purple, Black Sabbath et plus récemment Black Country Communion). Du coup, et si tu découvres le groupe avec cet album, The Dead Daisies te semblera familier tant Hugues (pleinement impliqué dans la composition et l'enregistrement) est reconnaissable entre mille. Et comme les musiciens sont tous ultra expérimentés, voici un disque d'une insolente efficacité. Les amateurs de guitares, de refrains imparables et de chansons calibrées pour devenir des hit singles seront aux anges avec les onze titres composant ce skeud qui se révèle excellent en tout point. Bénéficiant d'un son clair et ultra-puissant, le groupe enchaîne les tubes alors qu'il jongle avec les styles. Comment ne pas rugir de plaisir en écoutant la super triplette du début d'album, constituée du heavy rock "Holy ground (shake the memory)" avec son refrain entêtant, du groovy "Like no other (bassline)" avec son gros solo de basse et du seventies "Come alive ?" The Dead Daisies ne relâche pas la pression quand il s'agit de riffer sans relâche ("Bustle and flow", "Chosen and justified", "Saving grave") et d'hypnotiser l'auditeur avec des guitares surpuissantes et des couplets envoutants (l'excellent "My fate", que ne renieraient pas Jerry Cantrell et Slash). Tout ceci n'est que du rock 'n' roll, mais The Dead Daisies connaît toutes les ficèles pour le sublimer sans surjouer et rendre une copie indigeste. "Unspoken" est d'une courte tête mon titre préféré avec son riffing à la AC/DC, son refrain en mode stadium rock et ses chorus qui défoncent. Et comble de bonheur, enfin un album sans cette maudite et interminable balade. Enfin presque, mais réduire le mystique et Zeppelinien "Far away" (on croirait entendre Robert Plant !), dernier titre de cet album sans faille, serait malhonnête de ma part, tant ce morceau à la limite du rock progressif se révèle quasi parfait.

Bien entendu, ce n'est pas par hasard que Holy ground frôle la perfection et que ce disque touchera un maximum de rockeurs amateurs de sensations fortes. The Dead Daisies n'est pas né de la dernière pluie et sait y faire. Et il le fait tellement bien que ce n'est que justice que de rendre hommage à ce quatuor authentique qui transpire le rock !