Originaire de Cambridge, David Gilmour connaît bien les Pink Floyd, c'est lui qui est appelé en renfort quand Syd Barrett laisse de plus en plus place à Acides-Barrettes... Il devient le chanteur et guitariste officiel du groupe en 1968 pour A saucerful of secrets, autant dire, dés les grands débuts du flamant rose... Il reste ami avec Syd le disjoncté qui sort deux albums solos avec l'aide de David qui poursuit brillament la carrière que l'on connaît avec Pink Floyd. Aprés l'enregistrement dictatorial de The wall sous le commandement de Roger Waters, Gilmour écrit et sort son premier album solo en 1978, il est éponyme. Il attendra le split officiel du groupe pour en sortir un nouveau : About face (1984). C'est sous impulsion que se reforme Pink Floyd, nouveaux albums, nouvelles tournées, nouveaux CDs live... Si on ajoute à cela ses diverses collaborations (avec Bryan Ferry notamment) et sa capacité de dénicheur de talen (Kate Bush), ça laisse peu de temps à David Gilmour, peu de temps jusqu'à 2006, année de sortie de son troisième album solo studio On an island. Entre temps, il aura quand même également sorti un live avec de nombreuses chansons inédites :New game (1992). Quid de l'avenir ? Une tournée en solo et peut-être, qui sait, une vraie reformation de Pink Floyd, vu qu'il semble avoir fait la paix avec son pire ami Roger Waters lors du concert pour le Live8...
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Le Dvd de David Gilmour "Remember that night" : la chro' d'Oli m'avait convaincu de la qualité du truc, le prix ( 20 euros pour u...
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David Gilmour / Chronique DVD > Remember that night
Remember that night, ce sont les premiers mots du titre "On an island" qui servent de titre à ce double DVD (présenté dans un digipak de luxe avec un livret papier glacé) et ils sont bien choisis. Car il faudrait surtout pas oublier cette soirée-là, l'une des trois que David Gilmour a passé à Londres au Royal Albert Hall, celle avec David Bowie en invité de choix pour le bouquet final. Avant d'en arriver là, on revit tout le concert comme si on y était (enfin presque) durant plus de deux heures porté par un son qui rime avec perfection, des lumières superbes (peut-il en être autrement avec un membre de Pink Floyd et des musiciens exceptionnels (Phil Manzanera par exemple...). La setlist fait la part belle à On an island mais David Gilmour et Rick Wright n'oublient pas jouer leurs standards préférés de Pink Floyd (parmi ceux qui n'ont pas été écrits par Roger Waters...), la soirée débute d'ailleurs avec pas mal de The dark side of the moon ("Speak to me", "Breathe", "Time") avant que le dernier album en date ne soit revisité en live. David Crosby et Graham Nash jouent plusieurs fois les choristes de luxe tandis que Robert Wyatt est invité sur un fantastique "Shine on you crazy diamond" auquel est enchaîné "Fat old sun" ! Quelques minutes plus tard (le temps de jouer "Coming back to life"), on vit d'autres grands moments avec une fin de concert hallucinante "High hopes" et "Wish you were here" pourraient être une formidable conclusion mais de retour sur scène, le groupe est rejoint par David Bowie pour interprêter "Arnold Layne" et "Comfortably numb", irracontable mais à voir/entendre absolument.
Le deuxième DVD est un "bonus" au cas où certains ne seraient pas rassasié avec le premier. Il est surchargé de bonnes choses !!!
Ne sont dispensables que la version live de "Dark globe" (en noir et blanc) capté lors d'un festival de l'été 2006 et les 2 clips qui n'ont que très peu d'intérêt artistique ("On an island", "Smile"). Le reste, à savoir du live, encore du live et des documentaires, sont plus que sympathiques. Au rayon live, 5 titres captés à Londres la veille (ou le lendemain ?) du concert avec 3 titres différents de la set list du premier DVD et "Arnold Layne" et "Comfortably numb" avec Richard Wright au chant. On a aussi un très décontracté "Astronomy domine" joué à Abbey road, "This heaven" pour les AOL sessions et 5 autres morceaux enregistrés pour la BBC. Et donc on a également 3 documentaires. "Breaking bread, drinking wine" (sous-titré en français) où l'on voit le groupe répéter et s'amuser dans d'immenses hangars et où ils bossent à côté de Roger Waters... Richard Wright, David Gilmour et leurs musiciens discutent de la tournée, on les suit à travers l'Europe (et dans de très jolis sites), on voit aussi les préparatifs des concerts londoniens (avec tous les invités) et un Rick Wright qui joue sur l'orgue du Royal Albert Hall ! Au rayon anecdote, la date de Venise en apporte un petit paquet entre le déplacement du matériel, les problèmes avec la scène qui repousse le concert d'une semaine, la surprise "On the turning away", le joueur de "cristal-harmonica" qui de la rue se retrouve sur scène ! Dans la lignée de ce doc, on en a un autre (plus court) intitulé "The west coast" qui compile des images backstage lors de la tournée américaine, certaines filmées par Rick Wright lui-même... Le dernier docu concerne l'enregistrement de l'album avec pas mal de passages sur l'orchestre symphonique.
En bonus des bonus, il y a des scènes ajoutées (comme des interviews) auxquelles on peut accéder quand l'ombre du guitariste s'affiche dans un coin de l'écran, un jam, une très belle galerie de photos et certainement d'autres trucs que j'ai raté mais le DVD est tellement fouillé (et pas fouillis, les menus sont très classes eux aussi) que je vais me replonger dedans.
David Gilmour / Chronique LP > On an island
David Gilmour étant le grand manitou des deux derniers albums de Pink Floyd, il était évident que son album solo se démarquerait moins de ceux du groupe que ses précédentes sorties perso. Dés l'introduction, le son de guitare, typique de David Gilmour, se mêle aux nappes de clavier et c'est confirmé, On an island est un album de Pink Floyd light. Il y manque le rythme, la dynamique et l'ambiance assez sombre mais il semble que si ces titres avaient été travaillé avec Mason et Wright (ce dernier n'a bossé que sur deux titres, avec son orgue sur "On an island" et aux choeurs sur "The blue"), on aurait eu le successeur de The division bell. Côté rythme et dynamique, basse et batterie ne sortent pas franchement de l'ordinaire, David Gilmour est un guitariste et un chanteur, les tempos très mesurés se contentent d'accompagner sa guitare ou sa voix. L'autre seule instrument mis en valeur est le piano, il faut dire que l'album est co-produit par Chris Thomas et Phil Manzarena qui sont... deux pianistes. Au rayon fioritures, David Gilmour s'amuse avec différents instruments comme le saxophone ("Red sky at night"), l'harmonica ou le cumbus ("Then I close my eyes") et on a un violoncelle et des orchestration symphoniques sur quelques titres. Pour en terminer avec les petits trucs dont les fans raffolent, sachez que tous les participants à cet album sont de vieux amis et notamment David Crosby et Graham Nash (Crosby, Still, Nash & Young sur "On an island") ou Robert Wyatt (Soft Machine sur "Then I close my eyes"). Pour revenir à l'album en lui-même, guitaristiquement, c'est donc du Gilmour tout craché avec de beaux solos assez doux, toujours aussi peu portés sur la vitesse mais à la précision et à l'efficacité remarquable ("This heaven"). Les mélodies vocales (et les effets) sont assez proches de celles de The division bell mais les textes, comme les images du livret laissent davantage de place à un certain romantisme teinté de mélancolie (au rayon photos, celle d'enfants jouant devant les moulins rappelle une image forte de More), cela s'explique par l'implication de Polly Samson, sa femme, dans l'écriture des textes et de quelques mélodies. Les thèmes chers à Pink Floyd sont donc moins présents et c'est en cela aussi que se différencie On an island, un album au final très plaisant.