Revoilà Quentin Sirjacq en solo, après un travail remarquable avec Dakota Suite (Wintersong) où on regrettait le peu de moments uniquement portés par les instruments, pour son quatrième album, nos vœux sont exaucés puisque c'est surtout accompagné de son piano qu'il nous livre ses états d'âme. Un clavier délicat qui correspond davantage à un format "pop" que classique, jazz, lounge ou je ne sais quel courant plus habitué aux exercices de style avec des touches noires et blanches. Et pourquoi pas "post-pop" étant donné qu'on est souvent emmené à la découverte de paysages assez mélancoliques où viennent se greffer des ajouts plus ou moins discrets mais tous indispensables (batterie, marimba, vibraphone, glockenspiel, conga, sifflotis, synthés... joués par des compagnons de passage). Les humeurs se promènent donc, alternant entre vibrante zénitude ("Carol", "Harmonium"), énergie électronique ("Variations" ou "Organum" qui peuvent rappeler le travail du Chapelier Fou) et chaleur percussive ("Choral"), elles colorent l'opus, lui donnent du relief et proposent quelque chose de très différent du Refuge d'Ô Lake (chroniqué par ailleurs) alors que les deux musiciens partent d'une même base.
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Rock > Dakota Suite & Quentin Sirjacq
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Dakota Suite & Quentin Sirjacq / Chronique LP > Companion
Dakota Suite & Quentin Sirjacq / Chronique EP > Wintersong
Enregistré live lors d'une série de concerts au Japon en 2015, Wintersong est avant tout une histoire d'ambiance. Ouatés et romantiques, les 11 titres se résument exclusivement à la performance de deux musiciens, Chris Hooson et Quentin Sirjacq. Un piano à queue, une voix, un tout fatalement cohérent mais également extrêmement linéaire, notamment au niveau du chant. On se demande d'ailleurs sans cesse pourquoi le duo n'a pas choisi de laisser une part plus importante aux titres instrumentaux, sur un album qui s'y prêtait pourtant parfaitement. Ce petit défaut, qui bloque clairement l'écoute à de nombreuses reprises, aboutit au final à un disque malheureusement dispensable. Une déception d'autant plus grande que l'artwork du disque est absolument superbe et le son cristallin et subtil.