Creed: Human Clay Alors qu'à l'écoute de My Own Prison, la plupart des critiques se perdaient en comparaisons Seattleiennes (Pearl Jam, Alice In Chains) ou plus méridionales (Stone Temple Pilots...), à entendre ce Human Clay, une seule s'impose : Creed !
Avec My Own Prison, Creed a apporté du son neuf et a posé les fondations d'un genre nouveau dont ils cimentent les premiers murs avec leur "argile humaine". Certains les taxeront de fainéants se reposant sur leurs lauriers et leurs millions de disques vendus, tant, après la première écoute, les ressemblances avec leur premier album sont frappantes ("What if", "Higher"). D'accord mais gardons à l'esprit ont fait vivre My Own Prison sur les routes pendant 3 ans, il y a 3 mois ils ne jouaient leurs "vieux" morceaux que pour la deuxième fois en France (après mars 99). Il est donc logique que ces titres aient la même teinte, bon et puis qui s'en plaint ???
Après plusieurs écoutes, le son de Human Clay ressort beaucoup plus, les temps de calme, beauté et volupté sont énormément travaillés ("Say I", "Wrong way"), les sons sont moins bruts et les passages métalliques sont toujours aussi bien produits ("Never die", "Young grow old"). Les textes sont encore imprégnés de l'expérience de Scott Stapp et l'émotion qui s'en dégage est réelle, parfois peut-être trop mise en avant ("Wash away those years").
En résumé, c'est un album de Creed qui ravira les fans du combo floridien et qui rendra encore plus jaloux ceux qui n'ont pas autant de facilité à créer de beaux morceaux... ("Beautiful").