Yes ! Voilà un groupe américain, à vue de nez basé au sud du 36ème parallèle, qui accouple folk, rock et autres joyeusetés en toute impunité. Conjointement à tout cela, cohabitent indéniablement groove et songwriting, pour conférer une vitalité exceptionnelle à l'album. La fable semble déjà bien sympathique à lire. Sauf qu'il y a un hic. Et de taille. Il suffisait de s'attarder sur la biographie du groupe pour se rendre compte que notre trio du moment vient de Guingamp, far-ouest bel et bien frenchy ! Ce sont donc des bretons qui nous donnent une petite leçon de folk-rock. Et parler de réussite est un euphémisme, le trio revisitant le style à l'aide d'incursions cajuns, bluesy ou typiquement rock'n'roll. Tels "When I try" et "I can't get around", vintages à souhait, agissant dans l'ombre des non moins succulents grenoblois de Firecrackers. Alors que l'on s'approche d'un revival de Creedence, des vapeurs Doorsiennes et plus largement inspirées de la jointure entre 60's et 70's flottent sur un titre comme "To the surface". Le groupe s'attèle aussi à ressusciter les fans du Gun Club et des Violent Femmes (par l'attitude punk de "Sexodrome") sans oublier de réanimer, presque en flagrant-délit, ceux de Sixteen Horsepower ("Desert land", "Hold out your hands (to the lost soul)", "Goodbye mother", ...). L'usage du banjo, des slides et de certains effets sur la voix participant à nous rappeler David Eugene Edwards et ses ex-comparses à notre bon souvenir. Et aussi paradoxal que cela puisse paraître, via le chant en français, osé et pleinement accompli sur deux titres : "Gary blood" et "Les chiens".
Loin de se contenter d'évoquer une quarantaine d'années de rock, passé entre des influences folk et blues, The Craftmen Club se met à la page, par exemple avec l'apparition de samples ou en administrant une fièvre toute juste contenue, même sur les morceaux les plus calmes. Comme le prouve l'ultime "Death song", bande-son d'un western imaginaire, prêt à te faire mordre la poussière à l'issue des 36 minutes de réjouissances de ce si bien nommé Thirty six minutes.
Le groupe prend la route alors n'hésite pas à tester ces excellentes compos, qui, à l'épreuve du live, se révèlent dévastatrices !
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The Craftmen Club : Chronique LP
Thirty six minutes
The Craftmen Club
LP : Thirty six minutes
Label : La Ouache Prod
Date de sortie : 02/02/2009
LP : Thirty six minutes
Label : La Ouache Prod
laouache-prod.com: site officiel (275 hits)
Date de sortie : 02/02/2009
To the surface
Desert land
Gary blood
I can't get around
Goodbye mother
Hold out your hands (to the lost soul)
Back in town
Les chiens
When I try
Sexodrome
Death song
Desert land
Gary blood
I can't get around
Goodbye mother
Hold out your hands (to the lost soul)
Back in town
Les chiens
When I try
Sexodrome
Death song
Note : les commentaires appartiennent à ceux qui les ont postés. Nous n'en sommes pas responsables.
Re: The Craftmen Club - Thirty six minutes
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Re: The Craftmen Club - Thirty six minutes
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Re: The Craftmen Club - Thirty six minutes
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Re: Thirty six minutes
Bon visionnage : )
Léa
Re: Thirty six minutes
Absolument a voir en live!