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Biographie > Cowboys and Aliens

Nous sommes en 2001, j'ai 24 ans et parfois à l'écoute de grands classiques que sont les Led Zep ou Black Sabbath, je me dis que "wouaw, ça aurait cool de vivre à cette époque là...", maintenant, je m'en fous royalement, parce qu'on est en 2001 et qu'il y a les Cowboys & Aliens !!! Le nom du groupe n'est pas forcément aguicheur mais si on dépasse cet a priori stupide, on découvre un excellent combo ! Le "stone rock" n'est pas mort, après les galettes un peu tristounettes des Fu Manchu en comparaison avec leurs concerts flamboyants, voilà enfin le disque qui ôtera toute nostalgie aux fans de gros rock des seventies et tous simili regrets aux plus jeunes. La vie du couple Cowboys & Aliens commence en 1996 à Bruges (en Belgique donc), ils font alors du rock alternatif et enregistrent un album "pour apprendre". Le line-up du groupe change ensuite pour être ce qu'il est aujourd'hui, c'est à dire Henk au chant, John à la guitare, Peter à la batterie et Kris à la basse. Ils enregistrent alors un nouvel album à The Hype Studios, avec D.J. comme producteur (celui de La Muerte), dés lors signés chez Buzzville Records, ils prennent d'assaut l'Europe étant distribué aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Allemagne, en Autriche, dans toute la Scandinavie, en Italie, au Portugal, en France (par United Musics Company), au Royaume-Uni... et allant même jusqu'à débarquer des caisses de disques aux USA et en Australie... A trip to the stonehenge colony arrive dans mes oreilles, au printemps 2001, peu de temps après sa sortie, et c'est avec une impatience grandissante que j'attendais leur prestation à Dour. Et là, c'était confirmé, les Cowboys & Aliens sont un grand groupe. Parce qu'aujourd'hui des groupes capables de réunir plusieurs générations sur un fond métal, ça ne courre pas les rues...

Interview : Cowboys and Aliens, Cowboys Inter and Aliens View

Cowboys and Aliens / Chronique LP > A trip to the Stonehenge colony

Cowboys and Aliens :a trip to the stonehenge colony Cet album, c'est donc une belle grosse claque ! Toute la pêche, toute la fraîcheur, tous les bons rythmes, toute l'énergie de l'époque 70' avec le gros son et les prod' millimétrées d'aujourd'hui, que demande le peuple ? Il demande plus de titres ! Car il n'y en a que neuf sur ce petit voyage du côté de Stonehenge... Et s'il y a 9 étapes, il n'y a pas vraiment de temps mort, les riffs de John et la voix de Henk (proche de celle de John Garcia) tracent la route, à cheval sur les rythmiques plombées des deux autres aliens, Kris (diabolique en live) Peter, c'est leur côté cowboy... A mi parcours, il y a un passage plus calme, très chaleureux, reposant... les notes de guitares nous bercent, les échos dans le chant nous amènent du côté de Seattle et d'Alice in Chains, c'est calme, c'est prennant, c'est beau. Et ça s'enchaîne sur "Holy stone" et ses riffs martelés de temps en temps pour couvrir les explosions de cymbales, la route (la 66 ?) défile à nouveau très vite... Un truc comme les "Ouhhhh" trainants pour lancer un titre, plus personne n'osait le faire, et bien eux, si, c'est leur côté alien... Et ça le fait ! Les solos se placent à chaque fois au bon moment, on les attend, on n'est pas déçu, pareil pour les breaks, la musique coule d'elle même, c'est si simple de faire du bon rock ! Je suis certain qu'au-dessus du tableau de bord du gros cul, le chien en plastoque remue la tête...même à l'arrêt, ce qu'ils sont forts ces belges...
Seule réelle déception de cet album : le fait qu'il se termine trop vite... Beaucoup trop vite...