Colours in the Street - Royaume Lessivé, c'est un peu l'état dans lequel on ressort après l'écoute du premier album des Colours in the Street. Car autant être clair, les 5 (très) jeunes musiciens de Niort jouent sur les terres déjà fortement labourées des Coldplay, Keane et autres mastodontes de stadium-rock.

Sur disque cela se traduit par un son très compressé, une voix passe-partout (mais au très bon accent, chose assez rare pour le souligner), et surtout des choeurs à n'en plus finir (imaginez les "Oh-Oh-Oh-Oh" de "Viva la vida" mais sur TOUS leurs morceaux). Le choix d'essayer de créer un single à chaque titre rend également l'album assez lourd sur la longueur (dix tentatives à suivre).

Néanmoins au jeu du groupe français qui sonnera le plus anglo-saxon (le but plus ou moins assumé de 90% des groupes actuels), on admettra sans hésitation que les Colours in the Street se défendent extrêmement bien. On leur souhaite d'atteindre leur but visé (le grand public), l'album sonnant clairement aseptisé pour une oreille (trop ?) avertie.