Collapse (Grenoble) n'est pas à confondre avec Collapse le duo de bidouilleurs industriels qui nous a fait tripper au début des années 2000, ni avec le groupe japonais, ni avec l'indonésien ou le portugais, ni avec les Anglais, ni avec Collapse Under the Empire qui a su étendre son nom mais évolue dans une ambiance post rock pas si éloignée de celle du quatuor grenoblois. Changer de nom après 3 albums, c'est un peu tard mais au moment de créer un groupe, penser à vérifier que ce nom super original (sic) ne soit pas déjà pris par d'autres... Au risque d'avoir du mal à vous faire connaître au-delà de votre territoire... Ce à quoi pourrait prétendre les auteurs de The sleep in me, dégagé de la "barrière de la langue" par leur musique instrumentale croisant le rock satiné et des sonorités parfois métalliques. Outre la qualité de construction des titres et la variété des sonorités, Collapse se distingue par une musique inspirée tant par les groupes prog' (dont Pink Floyd) que le cinéma et le besoin de créer de vives émotions chez le spectateur/auditeur. À une excellente note artistique, on ajoute une très bonne note technique (dans l'exécution car en terme de production, je ne suis pas conquis par le rendu du son de guitare un peu synthétique) pour un album haut en couleurs et en mouvements.