Coheed and Cambria : Brixton Academy 02/2006 Coheed and Cambria : Brixton Academy 02/2006 L'ambiance de la Brixton Academy semble se prêter à merveille à l'univers de Coheed and Cambria, deux tourelles sur les côtés de la scène, elle-même décorée avec les éléments caractéristiques de ce Good Apollo I'm burning star IV, également présent sur le site officiel, l'espèce de guillotine ailée, l'ambiance de vieux manoir et les éclairs d'un orage grondant... Circa Survive ouvre avec un rage au ventre et un élan énergique, l'ensemble est dense et cohérent, à suivre d'un peu plus près. Thrice arrive à peine sur scène que l'ensemble de la Brixton Academy se retrouve à hurler, trépigner et à acclamer, la moitié du public est ici au moins autant pour Thrice que pour Coheed and Cambria. Les premiers titres font mouches, ravageurs, accrocheurs, avec des refrains excellents. Ce qui s'annonçait comme une bonne surprise perd un peu de son originalité au fur et à mesure des titres, la performance perdant un peu de sa dynamique sur la longueur et s'étire longuement en réitèrant un peu les même recettes.
Finalement c'est au tour de Coheed and Cambria de fouler les planches de cette scène ou se sont déjà produit nombre de groupes (Fear Factory, Placebo, Rammstein, Machine Head...). Une entrée en matière plutôt fracassante avec un percutant "Welcome home", Claudio Sanchez met tout le monde d'accord dès les premiers accords, dynamique, mais pas très communicatif, Coheed and Cambria délivre là un set carré, compact, ou les guitares s'entremêlent, la batterie frappe avec violence. Le son est très bon en facade avec cependant une batterie un peu en retrait et une basse affreusement trop forte, les jeux de lumières étant quant à eux gratifiés d'un sans faute. Aucune extravagance par rapport à l'album, c'est plus une représentation live d'un album que l'on aurait pu croire trop studio que donne là Coheed and Cambria. Le public, lui, acclame, en redemande, chante en choeurs, savoure chaque instant de ce set suivant la même direction que Good Apollo I'm burning star IV, le concert se termine d'ailleurs sur les titres très Pink Floydiens du cycle "The willing well".