Coheed and Cambria : Good apollo I'm burning star IV Avec cet album, exit les influences émo ou punk des origines, produit par Chris Bittner et Michael Birnbaum, et mixé par David Bottrill (Tool, Peter Gabriel, King Crimson), le groupe est sur une voie prog-rock. Plus proche des élucubrations de The Mars Volta, Coheed and Cambria livre quinze titres pour une durée totale excédant une heure, bloquer votre emploi du temps pour l'occasion, entre titre surmixé comme "The suffering" (mixé par Andy Wallace) ou des compos magistrales comme "Welcome home", ce Good Apollo I'm burning star IV est dense et prend un certain temps à s'assimiler. "Welcome home", n'empruntant en rien à Metallica et son "Welcome home (sanitarium)", commence avec une guitare acoustique, avant de mettre en avant des guitares saturées, le tout propulsé par des nappes de violons, le tout en couches additionnelles. Un chant qui surgit comme un blizzard, guitare et chant fonçant avec détermination, on se retrouve à la limite d'un métal symphonique, avec en horizon un Therion, mais tout en gardant cette touche acoustique, un peu comme sur le dernier Bumblefoot.
Coheed and Cambria s'ouvre sur des balades comme le très pop, "From fear through the eyes of madness", à la basse très poppy, ou fusionne sur des chansons complexe comme "The final cut" du cyle "The willing well", paroles douces, guitares en tension, l'ensemble se hisse dans les limbes, avec un refrain aérien, suivi par un délicat solo Pink Floydien, accompagné par un orgue très seventies...
Au final, un album un peu patchwork, ou certains titres s'ennuient et s'étirent en longueur, entrecoupé par des d'autres magnifiques et presque composés avec magie.