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Biographie > Codeseven

Wuand ce Cd de Codeseven atterrit entre mes mains, je n'ai jamais entendu parler du groupe. Mais en l'écoutant, il est clair qu'ils vont faire parler davantage d'eux après ce The Rescue. Le groupe existe depuis 95 et a pour ossature la famille Tuttle à savoir James, Jon et Matt qui se sont enrichis de Eric Weyer et Jeff Jenkins pour devenir un quintet. Leur première démo est éditée par un petit label mais intéresse très vite The Music Cartel, un label new-yorkais, qui signe le groupe. En 98 sort A sense of coalition qui les fait connaître à travers les USA. Le succès les amène à sortir un autre album l'année suivante : Division of labor. Ils tournent ensuite à travers les Etats-Unis, avec entre autres Poison the well, A new found glory, Boy sets fire... En 2001, ils composent à nouveau et en décembre entrent en studio avec Alex Newport (At the drive-in, Sepultura, Will Haven...) pour, en quelques jours, enregistrer, mixer et masteriser The Rescue qui sort à travers le monde à partir de mai 2002.

Codeseven / Chronique LP > The rescue

Codeseven : The Rescue Ce mini-album (8 titres) est très beau. Aussi bien graphiquement (superbe digipack triptyquisé et surprenant) que musicalement. Codeseven propose du rock qui oscille entre la pop et le métal. Tous les titres sont de qualité mais deux d'entre eux sautent à la gorge (et aux oreilles) de l'auditeur, tout d'abord "The rescue", le morceau homonyme de l'album est un tube en puissance avec une intro assez lourde puis des petites guitares, un chant très pop et un refrain électrifié, bondissant et entêtant. Effet garanti et effets délicats, breaks qui n'y ressemblent pas si on n'y pense pas, multiples changements de pistes, il faut aller chercher Nada Surf ou Thirst pour trouver des éléments de comparaison. A ce "The rescue" s'enchaîne "Give it to us" dont l'intro fait irrémédiablement penser à dredg ! Ensuite, on revient à une pop acide par le chant, à du rock de par les rythmes et presqu'à du métal pour ce qui est des guitares. Le groupe arrive à faire suivre des titres très épurés (batterie/chant) à d'autres très fournis, voire à mêler les deux, tout comme les styles (pop, rock, métal), tout se mélange gaiement ("Southie") et garde une certaine unité. Seul petit hic au travers de l'album, la trop grande utilisation, à mon goût, de nappes de riffs pour créer une certaine atmosphère et l'interrompre subitement pour marquer le déséquilibre, on retrouve un peu souvent le même subterfuge et je ne suis pas certain que le groupe ait vraiment besoin de ça. Mais bon, c'est une sacrée bonne découverte quand même !