Cirkus Prütz Qui ne découvre pas Cirkus Prütz cette année ? A moins d'être un dingue de southern hard blues ou de vivre en Suède (où est sorti leur premier opus), pas évident de connaître cette bande de quatre qui fait vivre sa passion du rock depuis 2011. Le label teuton Metalville a le nez creux pour trouver des groupes dans ce goût-là (y'a un gars de The Quill donc c'était pas difficile) et il y a fort à parier que tu puisses succomber comme eux aux mélodies accrocheuses, au groove imparable et au riffing précis (sans en faire plus que nécessaire) de ce groupe certainement fan des seventies et de combos comme ZZ Top, Jimi Hendrix, Creedance Clearwater Revival... Derrière un premier rideau de fumée qui pourrait laisser entendre qu'on a juste à faire à du rock de tavernes avec ses quelques chœurs pour faire plaisir aux gars accoudés au zinc, on découvre une musique ultra soignée, les sons, les rythmes, les enchaînements, les mots ne sont pas choisis au hasard et s'assemblent pour faire autant de tracks que de chansons à fredonner avec un plaisir non dissimulé. Tu l'auras compris, cet album a plus à voir avec la magie (noire) du rock que du jazz de blancs-becs.