Church of Misery - And then there were none... Quand on s'appelle Church of Misery (qu'on peut traduire par "Temple de la souffrance"), qu'on intitule son album And then there were none... (soit le titre anglais de Dix petits nègres, roman culte d'Agatha Christie), on sait que le bonheur n'est pas au programme... Comme les précédents opus, celui-ci est conceptualisé autour de tueurs en série (ou de massacres de masse comme celui de la secte Heaven's Gate) qui ont chacun un morceau dédié, ajoute qu'il est dédicacé à Joey Lacaze (batteur décédé de Eyehategod) et Jason McCash (bassiste décédé de The Gates of Slumber), et t'as un truc bien plus morbide qu'angélique. Le stoner poisseux de Tatsu Mikami (seul rescapé de l'aventure après cinq albums, le bassiste compose tout sauf les textes) a trouvé dans la voix de Scott Carlson (ex-Cathedral) de quoi ajouter au malaise, elle ne s'accorde pas toujours à l'ambiance ("River demon") à tel point qu'on se dit parfois que le combo serait meilleur en instrumental. Parce que du côté de la gratte, de la basse et de la batterie, ça envoie tout ce qu'on aime entre doom et psyché avec beaucoup de fuzz et un son aux petits oignons. Du bon qui aurait pu être très très bon, petite déception donc...