Le petit Christopher John Boyle vient au monde le 20 juillet 1964 dans cette bonne vieille ville de Seattle. Papa est pharmacien, maman, comptable, il a deux frères Peter et Patrick, ainsi que 3 petites sœurs, Katy, Suzy et Maggie. 3 garçons, 3 filles : l'équilibre est parfait au sein de la famille Boyle jusqu'à ce que les parents divorcent. S'ensuivent une petite dépression pour Chris, entre-temps devenu ado boutonneux, puis une période à écouter les Beatles, autant par conviction religieuse que pour emballer les jeunes filles en fleur de son quartier (ou pas). Toujours est-il qu'en 1984, Chris est devenu un homme, chante et fait du rock, du vrai, oui dans un groupe, avec des cojones et des amplis qui fument. Le nom : Soundgarden. Le combo commence petit mais vingt-cinq ans plus tard, il reste comme l'une des trois figures majeurs du mouvement rock grunge (avec Nirvana et Pearl Jam). Respect.
En 1997, après quelques albums qui ont cartonné les charts et quelques tubes absolus, Soundgarden implose sous le poids des ego et des dissensions internes et Chris entame une carrière solo. Qui ne décolle jamais réellement. Quatre ans plus tard, il monte Audioslave avec Tom Morello, Brad Wilk et Tim Commerford (RATM). Le retour en grâce est immédiat. Le groupe vend des palettes d'albums et s'affichent partout. Après un premier groupe culte, Chris Cornell est de nouveau tout en haut de l'affiche. Suivent alors 3 albums, un DVD live, quelques concerts homériques et de nouvelles crises internes qui aboutissent au split du groupe en 2007. De nouveau seul, le chanteur se relance et poursuit sa route sans intégrer un groupe, signe le générique de Casino Royale fait tout et n'importe quoi (une reprise du "Billie Jean" de l'ami des petits enfants Michael Jackson), s'acoquine avec Timbaland et commet finalement l'irréparable avec son troisième disque solo : Scream.