Rock Rock > The celtic social club

The celtic social club / Chronique LP > Dancing or dying ?

The Celtic social club - Dancing or dying ? Ce qui devait n'être en 2014 qu'un projet "one shot" pour les Vieilles Charrues s'est transformé en projet pérenne. Le club a depuis cette date publié 4 disques et deux lives. Ce groupe a un nom qui laisserait penser que nous allons écouter de la musique que les Dropkicks Murphys ne renieraient pas. Mais cela n'est pas le cas et il faut avouer que c'est pour notre plus grand plaisir tant les Dropkicks ont un style qui leur ait propre et que toute tentative de naviguer dans leur sillon serait un échec.

Les CSC font plus dans le punk mâtiné de pop et de musique traditionnel et il faut en effet attendre le troisième titre bien nommé "Home" pour que le son des violons celtiques apparaisse car sur les deux premiers titres leurs références lorgnent plus vers les Pogues ou les Clash que vers les DM. Ils ne se cantonnent pas dans un genre et peuvent ajouter des relents de pop ou de new wave dans leurs compositions. Certains passages font également penser à du U2 ce qui n'est pas peu dire. Ce qui frappe avant tout c'est la voix impeccable de Dan Donnelly qui comme son nom semble l'indiquer est Irlandais. Les autres membres du club ne sont pas en reste et nous avons peine à croire que Manu Masko, Ronan Le Bars, Goulven Hamel, Pierre Stephan, Mathieu Péqueriau et Richard Puaud ne se sont pas rencontrés pour l'enregistrement de cet album. En effet, la production d'Ariel Borujow et Ricardo Gutierez à New York donne une cohérence parfaite sans que nous puissions à un moment imaginer que les compositions de cet album aient été enregistrées en échangeant les prises faites par les musiciens dans leur home studio respectifs. La diversité de cet album fait qu'ils sont capables d'enchainer un titre comme "Over the line" - qui oscille entre folk et traditionnel comme pourrait le faire Clannad - avec le titre "El dorado" capable d'enflammer les foules avec son banjo et son refrain scandé avec des chœurs.

Nous sommes loin du punk tels que le dispensent les Dropkick Murphys mais le punk de the Celtic Social Club tire son ADN dans celui des années 70 sans se limiter à un genre.
Ce type de musique doit s'écouter en live avec des amis et une bonne pinte à la main et nous espérons que nous aurons bientôt l'occasion de les voir.

The celtic social club / Chronique LP > A new kind of freedom

The celtic social club - a new kind of freedom Le nom du groupe suffit-il à définir son univers musical ? A l'instar des Cubains dégotés au service gériatrie de l'hôpital de la Havane par Ry Cooder dans les années 90, aurait-on là son homologue Celtique ? En fait, pas vraiment. Car même si il s'inspire grandement de la Scottish Folk traditionnelle, the Celtic Social Club la réinterprète avec des tonalités rock et folk. Cela lui permet de sortir d'un cadre dans lequel on pourrait le cantonner dès que l'on parle de musique traditionnelle et de "Social Club". Il faut dire que les sept musiciens Franco-Ecossais qui composent le groupe, ne sont pas nés de la dernière pluie bretonne, et ont tous un sacré bagage musical et technique. C'est donc avec une certaine aisance qu'ils reprennent les airs traditionnels celtiques avec l'ensemble des instruments typiques (uillean pipes, violon, banjo, harmonica...), pour offrir des versions contemporaines résolument plus rock. Au petit jeu des comparaisons, on n'est pas loin de The Pogues ou de The Levellers, alors si vous aimez la fusion celtique, "the Celtic Social Club is good for you".