Car Crash

Biographie > accident de voiture

A Nantes, on associe Dolly et les Dolly adorent parler de la scène nantaise, et bien Car Crash en fait parti ! Ils sont 4 à jouer ensemble depuis maintenant 1997, Guillaume au chant et à la guitare, Franck à la guitare, Claudio à la basse et Mikaêl à la batterie. Ils font du noisy rock mélodique ou quelque chose dans ce goût là... Originaires de St-Nazaire exactement, ils trouvent de l'aide (après un petit paquet de concerts), au sein des Martins Pécheurs (une asso qui fait bouger les choses) et auprés de la MCJ de Rezé. Ils enregistrent et sortent en 1999 un CD 2 fois 2 titres qui leur permet de trouver des premières parties au combien intéressantes et de partager les scènes avec L7, La Ruda Salska, Dead Pop Club, Second Rate... mais aussi de figurer sur 2 compils à savoir L'eklektik et Ram dam. 2 fois 2 titres car sur le CD on a 2 titres enregistrés en 98 au studio c.b.l. et 2 autres pris au studio Do Note en 1999 suite à la victoire au tremplin rock "Les premières scènes". Les 300 exemplaires préssés sont pour les potes et la promo, histoire de tater le terrain avant de sortir un album... qui se sera fait attendre longtemps puisque sa sortie se fera mars 2003.Aprés L'extatique/automatique, les Nantais reviennent en février 2005 avec un nouvel opus ... et le silence est entendu (distribué par Nagaï Music).

Car Crash / Chronique LP > ... et le silence est entendu

car crash : ... et le silence est entendu Micka Car Crash ... et le silence est entendu... Que le monde est cruel, je me faisais une joie de chroniquer ce qui est l'un des tout meilleurs albums sortis cette année et à jamais ce disque sera marqué par l'ombre de Micka, les Dolly et les Car Crash sont Nantais, amis, endoloris. Les mots se jouent de nos sentiments et le silence que j'entends aujourd'hui est celui du glas. Que vaut un disque ? Que vaut une chronique de disque ? Micka, on ne t'oubliera pas.
Pour moi, Car Crash est à son apogée, leur démo était bonne, L'extatique/Automatique était trés bon, ... et le silence est entendu est frôle la perfection, seul l'artwork n'étant pas vraiment réussi et assez loin de la qualité musicale et des ambiances apportées par le groupe. Leur rock tendu, nerveux est porté par des rythmes diaboliques, des riffs ennivrants et un chant illuminé (aussi bon en français qu'en anglais, c'est rare...). Atmosphères destucturées et noisy à la Sleeppers ("In/Out"), clin d'oeil à Pink Floyd ("Si l'astronomie domine"), bruitisteries délicates ("Octobre"), ajouts d'instruments improbables ("Not for fun"), Car Crash se balade, se permet de nombreuses choses et réussit tout ce qu'il entreprend... Aprés un intermède philosphique qui nous explique "Comment faire le silence" il est l'heure de finir l'opus en beauté avec les suites des épisodes précédents : "Car crash VI" et "Car crash VII". Encore un nouveau départ, nouvelle tentative qui nous propulse dans 20 minutes de rock instrumental, enlevé, oriental, charnel, hypnotique, distordu, déchaîné, magique.
... et le silence est entendu est peut-être le meilleur album de l'année, bon courage pour la suite car malgré tout la vie continue...

Car Crash / Chronique LP > L'extatique/Automatique

car crash : l'extatique automatique Car Crash a continué son bonhomme de chemin et sans perdre patience a enregistré son album début 2002 (au studio Do Note par Baptiste Breton), il était prêt pour l'été, mais le temps de trouver la bon label (en l'occurence Timer), il aura fallu attendre la mi-mars 2003 pour que L'extatique/Automatique soit dans les bacs.
C'est un idéogramme qui ouvre l'album, un peu plus de 100 secondes d'intro instrumentale avec un gradient d'intensité qui se trouve calmé par l'intro de "Blonde", titre urgent, pressé, expulsé, proche de Virago, aux enchaînements magnifiques et où l'anglais vient fusionner avec le français qui se marie ensuite à l'italien parlé (celui d'Anna), le tout pour le plus grand bonheur de nos esgourdes. Rien d'inhabituel pour Car Crash qui impose d'entrée de jeu son style et ses qualités. Le déluge électrico-poétique continue avec "Sextasie", plus posé, c'est de ce titre qu'est tiré celui de l'album : L'extatique/Automatique. Basse, batterie, guitares se mettent en valeur, douces ou tranchantes, légères ou lourdes, sereines ou speedées, le chant lui joue sur sa discrétion ou sa présence, écorché il s'enrobe d'effets lointains pour s'éclipser derrière la richesse instrumentale, "Car Crash V" est aussi l'occasion de goûter au violon de PJ sorti d'Orange Blossom pour éclabousser de son talent quelques compos des copains Car Crash, la compo s'étire alors délicieusement. L'envoûtement cesse avec "Dance..." très rock'n'roll, très anglais, très "french indie" dans le son, la compo reprend et se prolonge sur la piste suivante "...baby, dance", chargée d'écho, elle en gagne en dynamisme. Retour au french rock avec "Retiens ton souffle" et "En contrebas", accords lancinants, textes bien écrits, rengaines entêtantes, Car Crash déroule, et nous fait chanter "et ce cauchemar secoue mes nuits - en contrebas, rencontre moi"... "Car Crash IV" met en évidence que la musique de Noir Désir hante toutes les salles de répète de France, le saxo de Matthieu, la voix d'Esma font s'envoler le titre vers des sommets que seuls les Bordelais avaient atteints. Un dernier "Pour la route", un peu de repos, beaucoup d'instrus, le souffle d'Elia, la route de Car Crash se poursuit, nous, on va reprendre celle de L'extatique/Automatique, juste pour le plaisir

Car Crash / Chronique EP > Car Crash

car crash : demo 2000 4 titres en deux enregistrements mais l'ensemble reste cohérent et les très bonnes productions assurent le passage de l'un à l'autre sans aucun problème. "Game over" ouvre le CD avec un mélange de chant en français et queque fois en anglais, l'amalgame entre les deux langues se réalise parfaitement, le chant de Guillaume démontrant que la musicalité tant décriée du français peut faire aussi bien que la langue de Shakespeare. Les quatre jouent avec les effets de guitare et les rythmes qu'ils dominent admirablement. "Early riser" se pose là en exemple, un peu plus agressif que le titre précédent, il met en relief la capacité du groupe à se sortir des schémas types du rock en imposant des breaks bien sentis et des riffs calculés au millimètre. Le chant est passé en anglais sans changer de ton. "Blow" sonne la charge de la batterie de Mikaêl et de la basse de Claudio qui se mettent en évidence. La phrase de basse étant un modèle de mélodie ronronnante ... à apprendre par coeur... Les distos sont toujours de sortie, douces dans leurs sons, elles rappellent sur "A.n.k.o.f" les intros fulgurantes des Ash ou un plus loin les envolées des Dolly.
4 titres jouissifs qui donnent envie d'entendre la suite !!! Prévue pour bientôt...