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Numéro :
Mag #53
On les adore depuis toujours donc voir Nostromo en couverture avec une longue interview, c'est évident ! Dans ce numéro 53, tu trouves d'autres interviews sympas comme celles deGliz, ADULT., ACOD, Lenine Renaud, Demago, Grade 2, Phil Lageat (le boss de Rock Hard qui nous parle de la Bible Hellfest), Red Mourning et La Piéta.
Ce n'est pas souvent que Ted me laisse la main sur la chronique d'un disque qui est censé nous plaire à tous les deux, alors j'en profite. Et alors que mon collègue s'était chargé, avec talent, d'accoucher ses impressions concernant Bestiarium, le précédent album de Capsula, il me revient l'honneur de te faire de mes impressions de Phantasmaville, le petit nouveau.
Tout au long des trente minutes (à peu de chose près) de Phantamaville, Capsula déchaîne les passions en offrant une palette de sonorités hautes en couleurs et carrément diversifiées. Rendez-vous compte : le stoner/garage rock, le rock pyché des 70's que les Rolling Stones sous exta ne renieraient pas ("You won't believe it", "Into the sun", "The Möbious strip"), la surf music ("All my friends", "El camino de la plata", "Melting down") se mélangent allègrement dans un bouillon de culture au goût relevé. C'est finement joué, c'est divertissant à souhait même si j'ai du mal à déceler la véritable identité à Capsula. C'est peut-être ce que le trio s'amuse à faire : tromper les pistes, jouer au gré des envies, ne s'imposer aucune règle et se faire plaisir. Pour nous faire plaisir ! L'exercice peut s'avérer périlleux mais quand le talent s'y mêle, la magie opère. Simples, efficaces, courts, les morceaux s'enchaînent sans lassitude sans toutefois devenir essentiels.
J'ai clairement passé un bon moment à l'écoute de Martin, Coli et Jorge. Ce savoureux mélange de culture rock fait des étincelles, et je rejoins parfaitement le groupe quand il définit Phantasmaville comme "un disque rock 'n' roll fait par des punks sur une machine à remonter le temps analogique". C'est frais, c'est divertissant et c'est bien fait. Imparable et pas tape à l'oreille pour un sou. C'est certainement une des raisons qui explique la longévité de Capsula. Caramba !
C'est en 2012 que Capsula aurait pu inaugurer sa page chez W-Fenec avec Dreaming of the rise and fall of Ziggy Stardust and the spiders from Mars, un album hommage à David Bowie, artiste pour lequel le duo voue une certaine admiration (et ils sont loin d'être les seuls). Mais l'intérêt (je ne suis pas un méga fan des albums de reprises) ou le manque de temps (on n'en a jamais assez pour parler de tout ce qu'on reçoit) font que cette sortie n'a pas été couverte. Et puis en 2019, les deux Argentins vivant à Bilbao reviennent dans notre boîte aux lettres avec Bestiarium. Cette fois-ci, on ne loupe pas l'occasion de vous parler de ce disque inspiré par les bestiaires et les créatures antiques mais également par le court-métrage "Jean Cocteau s'adresse à l'an 2000" réalisé par le poète en 1962, et dans lequel il se pose la question de savoir si les humains sont déjà devenus des robots. Chaque chanson évoque une créature mi-humaine, mi-animale et fait honneur au folklore antique. Notons au passage la très jolie illustration apocalyptique de la pochette reflétant le côté sombre des morceaux composant ce Bestiarium alliant garage-punk, power-rock, psych-rock, indie-pop, et sûrement d'autres styles oubliés ci et là.
Peu importe les genres utilisés, c'est l'émotion et l'intention qui comptent. Et lorsque l'on parcourt Bestiarium, on se rend compte que Martin (guitare-chant) et Coni (basse-chant), accompagnés sur cette onzième sortie par Jorge à la batterie, donnent tout ce qu'ils ont en eux pour pondre des morceaux relativement courts et efficaces qui vont droit au but. On va être franc avec vous, les Argentins n'ont pas inventé le rock et leur musique n'a rien d'original, si bien que tout le long de l'œuvre, vous allez forcément sans doute déclencher votre pétulant "Tiens, on dirait X" ou "Mais c'est le plan de Y sur Z ?". Pour autant, les 12 compos (dont une est une reprise réussie de "Russian roulette" de The Lord of The New Church) de Bestiarium détiennent leur lots de riffs rock n' roll variés et punchy ("Biform", "Sphinx", "Red moon falls"), de mélodies entêtantes (la slide de "Cry with you", "Magnets" ou le tube "Flaming waves"), et de soli toujours bien placés pour faire respirer les morceaux. C'est la raison pour laquelle ce disque doit être découvert, car ses titres sont tout simplement bons dans la majorité. Tu sais donc ce qu'il te reste à faire.
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