The Waterguns live The Waterguns live Les Flying jouaient la veille à Orchamp Vennes avec The Waterguns qui a assuré un show bien comme il faut, et les puissants Smallpox qui nous a cloué le bec, dans un registe assez proche de Mel Team Plugs. Soirée bien cool, bien arrosée, bien enfummée, bref, tout ce qu'il faut pour démarrer un week end rock 'n' roll. Je m'égare un peu, revenons à nos moutons.

Flying Donuts live Flying Donuts live On débarque avec le van sur les coups de 15 heures sous la flotte après avoir matt le long d'un trajet Besançon - Le Val d'Ajol plusieurs épisodes de Mystères, émission culte de TF1. Après les histoires de fantômes et de réincarnation, on arrive dans le vrai. Le tour bus est déjà sur place, les techniciens s'affèrent déjà dans la salle tandis que les deux groupes de musiciens pioncent dans le bus. Sid, sondier des Unco, nous accueille tandis que la taulière de chez Narcisse nous offre un café. On décharge le van, on monte le stand merch et on salue comme il se doit les musiciens qui se lèvent un à un. Et ça discute, et ça discute, et le temps passe, et le temps passe. Les Flying balancent, le son est mortel, les lights un peu moins (dix projos en blanc) mais avec Crochet, éclairagiste des Unco, on s'en contentera et on exploitera le plan de feu jusqu'au bout. Il est 18 heures quand les portes s'ouvrent. Ah oui, j'ai oublié de vous préciser que les concerts au Val d'Ajol, c'est uniquement le dimanche, et ça démarre à 18h30. Imaginez le tableau : la veille au soir, Flying Donuts a enquillé son set à minuit passé, et ce coup-ci, ils montent sur scène avant l'apéro !!! Ca n'empèchera pas le trio vosgien d'envoyer le bois et de délivrer un set de toute beauté. Puissance, bonne humeur, gros riffs et interprétations encore plus rapides que Motorhead, ça joue dans la cour des grands et ce n'est pas pour déplaire au public présent et notamment à Thomas BH qui kiffe le concert depuis le stand. Encore une fois, Flying Donuts a fait mouche et alors que le groupe quitte la scène, le public en redemande et c'est pour une reprise des Clash et une cover des Ramones, avec Pit Samprass et Thomas des Burning, Ed et les jumeaux des UMFM au choeur. Putain, ça s'annonce bien. Globalement, on est content du concert et du coup, on va pouvoir boire quelques cannettes tièdes en allant voir les concerts qui suivent.

Pier Burning Heads live Pier Burning Heads live Contrairement à la semaine dernière, c'est aux Burning d'envoyer son punk rock sur la scène. Un peu calmés par un concert donné la veille en région parisienne avec un public un peu blasé (allez Paris !), ce qui vaudra à Thomas de balancer : "un dimanche soir dans les Vosges vaut plus que dix samedis soir en région parisienne", les Burning vont envoyer un set énergique et bien gaulé. Même pas besoin de noter les morceaux de la set list, ils sont tous bons ! Provenant aussi bien de Bad time for human kind que de Super modern world, les morceaux sont joués avec une puissance incroyable. Je mtte le concert sur le coté de la scène, tel un privilégié, et je dois dire que ça envoie dur ! Plus d'une heure de show, l'intrusion sur scène d'un zorro masqué venant exécuter des choeurs (certains auraient reconnu un jumeau des UMFM, une enquête est en cours) et le sourire jusqu'aux oreilles pour un public qui n'en demandait pas tant. A coup sur, la salle est à bloc, reste encore un gros morceau alors qu'il doit être environ 21 heures !!!

UMFM et BH on stage UMFM et BH on stage La grosse machine Uncommonmenfrommars va faire son apparition sur la scène de chez Narcisse, et il semblerait que le groupe soit attendu par le public vosgien. Chose qui se vérifie au moment où le groupe rhodanien exécute l'atomique "All or nothing". Et franchement, que l'on aime ou pas le punk rock des marsiens, on peut que constater la puissance scénique du quatuor. Bien sûr, Ed est un frontman, évidemment, les jumeaux font le spectacle, mais n'oublions pas le valeureux bassiste Jim qui a la classe dès qu'il empoigne sa basse. Parlons en de Jim : personnage attachant, originaire de la région, l'homme a la réplique qui tue tout se voit assurer de plus en plus de partie chant sur le nouvel album et donc sur le nouveau tour ! Et le garçon assure ses nouvelles fonctions comme un chef. Il fallait en parler, on ne parle jamais assez des bassistes. Le set se déroule tranquillement. Enfin, tranquillement, dans la fureur quand même. Des gaziers montent sur scène, et font des trucs un peu incompréhensibles. L'un deux en viendra a délivrer un magistral coup de boule à Ed qui, en grand professionnel, assure le spectable dans toutes les circonstances. Un autre exécutera une série de roulades qui ne veulent rien dire au beau milieu des jacks, pédales et musiciens jonchant la scène, sous les yeux ébahis de Pit Samprass. Bienvenue dans les Vosges mec ! Quelques interventions remarquées de Pit et de TDK des Burning apporteront un peu de piment à un concert des UMFM qui respire le rouleau compresseur. La set-list a évolué par rapport à la semaine précédente pour le bonheur des spectacteurs qui ne sont pas encore familiers avec la bombe Scars are reminders. Quelle soirée.

Puis c'est au tour de la deuxième soirée de débuter : tout le monde discute avec tout le monde, j'ai le plaisir de retrouver mes deux anciennes "collègues" Steph et Gaëlle de Décibel Prod qui s'occupait du touring de Les Amis d'ta Femme, Scapin, Masnada (coucou les filles), Bertrand des Nains Porte Quoi !?, Braddy Punk for Dummies qui ferait bien de se faire couper les cheveux et la charmante Marion, tout cela pendant que défile pour le bonheur de tous dans la sono le futur premier album de Billy the Kill qui s'annonce magistral et qui risque d'en faire pleurer plus d'un. Puis tous les groupes se réunissent dans l'arrière salle pour prendre un diner bien mérité, diner également bien arrosé qui provoquera de spectaculaires réactions dans un registre aérien que seule la morale m'interdit de vous narrer ici. A base de larmes aux yeux quand même. Quel BD et quelle bande décimée. Encore une soirée de l'Incredible Rock Machine Tour qui s'achèvent, la trentième. Et je pense que celle là restera dans les annales.