Ed UMFM Ed UMFM Grand sprint final dans notre cher hexagone, c'est dans le mythique club "Chez Paulette" à Pagney Derrière Barrine (bon, en venant de Nancy, tu sors à Toul Centre, direction Ecrouves, tu prends la petite route à droite après le garage Renault, et tu y es, c'est pas dur !) que nous ont donné rendez-vous les deux groupes punk rock. On déboule de Bruyères avec Marion, petite insolente qui n'hésite pas à faire des infidélités à ses potes de Punk for Dummies (alors, tu préfères quel zine ?) sur les coups de 19 heures. Pile poil pour le rancard donné avec les groupes pour attaquer une interview croisée. On a le temps de saluer tout le monde, on sent que la soirée va être bonne. J'ai grand plaisir à revoir Ed, Jim, Sid, Thomas, Pier et toute la clique. Sitôt que le groupe ait fini de se restaurer, on s'installe avec Ed, Pier, Trint (puis par Jim et Sid) dans le tour bus pour l'interview qui je vous annonce est savoureuse. Ma timidité me fera oublier de poser la question cruciale : qui, dans ce remake de "40 jours 40 nuits" (50 pour nos camarades), joue le rôle de Joey Star et qui interprète Francis Lalanne ? Pour ce dernier, j'ai ma petite idée (désolé Ed !). Puis on rentre dans la salle. Pas loin de 21 heures, des amis sont déjà on the place (coucou Braddy, Lionel, Steph', le photographe). En attendant les concerts, on refait le monde en écoutant le bon son diffusé par le DJ de la salle. Les Flying Donuts sont également de la partie. Dans le public pour ce coup-ci, sur scène la prochaine fois (le 16 avril au Val D'Ajol). Pas loin de 21h45, la déferlante UMFM débarque sur scène. Venus présenter leur nouvelle galette Scars are reminders, les quatre gars de Valence démarrent un show a mille à l'heure avec un "All or nothing". Tout ou rien. Tu m'étonnes. C'est presque hallucinant. Imaginez, ça joue tous les soirs depuis trois semaines, et ça balance la purée comme jamais. Bon, evidemment, au fur et à mesure du show, en sentira tout de même de la fatigue dans certains gestes (et un breack de batterie !) mais franchement, ça envoie gravos. Le goupe a décidé ce soir de donner part belle aux titres de son nouvel opus, sans jamais oublier de rasasier ses admirateurs de ses bombes tirées des deux premiers albums. Et bien que le disque soit sorti il y a trois semaines environ, le public réagit déjà bien, et j'en ai même surpris quelques uns chantonnant les paroles de "Dead inside" ou "School's long gone". Après avoir prévenu le public de "faire gaffe à ses sacs car les Flying étaient de sortie", UMFM envoie toujours la gomme, avec quelques petites apparitions de Pete Sampras au chant. Pas de doute, UMFM kiffe ce tour, kiffe de jouer tous les soirs, kiffe de découvrir des salles, kiffe de voir débouler pour son punk rock du public un dimanche soir dans un coin paumé de Meurthe et Moselle. La classe quoi.

Pete Samprass BH Pete Samprass BH A peine remis de tout ça et après un petit bonjour à notre cher ami Nasty Sammy (Second Rate, Lost Cowboy Heroes,...), il est temps de prendre position devant le crash barrière, juste devant le micro de Pier, pour assister au concert. Et ouais, c'est comme ça, on a beau être rédacteur d'un webzine, quand on est fan d'un groupe, c'est jusqu'au bout ! Coincidence, les Burning entament leur set explosif avec ma chanson préférée du quatuor, à savoir "Times up" tout droit tiré de Be one with the flammes. Oh putain, que ça démarre bien. Après une dédicace de Pier au W-Fenec qui va droit au coeur et qui fera plaisir à Oli, le groupe enchaine avec ses tubes, et notamment un "Super modern world" des familles. Pas de doute, les Burning, c'est quand même la méchante classe. Jyb a un jeu de scène vraiment bon avec des sauts jusqu'au plafond, Pier et ses mimiques sont incontournables. Et bien que le coté obscur de la fatigue ait quelque peu atteind Mikis, le second guitariste, ça envoie, ça impressione, ça blablate sur scène. Et quand ça couille (genre deux cordes de basse cassées pour Jyb), on s'arrête et on recommence. Authentique. A la différence des Unco, Burning Heads balance quelques missiles de son dernier album (le très bon Bad time for human kind) mais la set list puise dans tous les albums des Orléanais, et les amateurs de Escape, Opposite ou Super modern world sont comblés. Comme moi. Les morceaux reggae dub sont vraiment puissants, la basse de Jyb est impressionante, les effets guitares bien envoyés, les Burning font véritablement vivrent leurs morceaux et je suis persuadé qu'ils ne sont jamais joué de la même façon tous les soirs. Pour le rappel, les Unco viendront prendre guitare et basse pour un final entre les deux groupes. Et après un bon "No way", le groupe tire sa révérence. Magistral. On a le sourire jusqu'aux oreilles, on vient de passer une soirée musicale comme on peut en passer cinquante cette année. Deux groupes différents pour un plateau cohérent, bravo !