Black Stone Cherry - Kentucky Quel niveau de vide artistique faut-il atteindre pour avoir comme idée de donner à son album le nom de son état ? On savait les Black Stone Cherry fiers d'être originaires du Kentucky mais de là à regrouper leurs nouveaux titres sous ce nom, il faut vraiment être en rade, genre au niveau de Slipknot (Iowa) ou n'avoir pas récupéré de son réveillon (Cf. le Nebraska de Bruce Springsteen). Au passage, le premier groupe du Nord qui dénomme son album "Hauts de France", je le dégomme.
Et sinon ? Bah rien, comme d'hab'. Quelques titres bien calibrés pour la radio histoire de vendre des posters à la sortie des collèges ("Long ride") et quelques titres un peu plus burnés et écrits pour donner un poil de fil à retordre à ceux qui veulent apprendre à faire un solo de gratte avec les tablatures vendues dans un mag qui le reproduit à l'oreille ("Shakin' my cage"). Les autres sont plats ("Cheaper to drink alone") ou foireux (les choeurs de "Soul machine" !) et ne suscitent pas la moindre excitation tant les moindres élans un peu rock n' roll sont tués dans l'oeuf par une mélodie insignifiante qui surgit toujours de nulle part (et y retourne aussi vite, "Darkest secret"). Next.