Black Label Society - Grimmest hits Attention, cet album de Black Label Society n'est pas un nouveau "greatest" hits (et donc un best of) mais bien une collection de "titres les plus sombres". Un peu à la couleur des jours que passe leur ancien guitariste Nicholas Catanese désormais plus connu comme pédophile. Pour autant, pas sûr que Zakk Wylde ait pensé à lui pour écrire cet opus partagé entre sludge bluesy et relances hard rock vintage du plus bel effet. Grâce à un son ultra chaleureux et des mélodies ciselées, les Californiens nous embarquent dans leur trip avec une facilité déconcertante, la qualité technique du combo n'est plus à prouver mais réussir à transformer ces qualités en compositions accrocheuses et dénuées du (dé)goût de "déjà entendu" (c'est leur neuvième album), c'est autre chose. Et là où par le passé, les BLS se sont parfois laissés aller à trop saupoudrer de guimauve les titres plus langoureux, ici, ils gardent de l'accroche, que la guitare tienne le premier rôle ("The only words", "The day that heaven had gone away") ou que le chant ne ronronne pas de trop ("Nothing left to say"). Et ils se mélangent assez bien aux morceaux qui jouent plein gaz ("The betrayal" !).