Pour ne rien te cacher, je connais Tom, guitariste de Bison Bisou, depuis plus de 20 ans alors qu'il jouait avec Slight, groupe dunkerquois où officiait également Fab, un camarade de classe... Ça fait quelques semaines qu'on discute de faire une interview en face à face sans accorder nos emplois du temps alors pourquoi s'emmerder avec une date de concert ? Viens manger à la maison ! Et ramène Séb (bassiste), histoire de prendre l'apéro autour de quelques questions....
Dans la chronique, je dis "Ils ont fait plus", vous êtes d'accord avec ça ?
Séb : Oui, on a passé plus de temps à l'écrire déjà, genre trois fois plus. Là, on est parti d'une page blanche, on a bossé un mois et demi dessus, on a fait deux pré-prods, on a réenregistré avec Amaury Sauvé qui avait fait Bodysick et on avait prévu une seule pré-prod pour lui présenter ce que va être l'album, lui nous fait un retour sur le son, sur la structure des morceaux et après la première pré-prod, on s'est rendu compte que ça allait être trop short. On avait passé en revue que la moitié des morceaux et comme on était arrivé là-bas en disant qu'on voulait faire mieux que le précédent, il nous a dit "si vous voulez faire mieux, vous revenez, si on s'arrête là, ce sera plus ou moins le même disque". On a décidé de décaler l'enregistrement et de faire une deuxième pré-prod à la place de l'enregistrement qui était prévu.
Le deal avec A Tant Rêver du Roi était déjà signé à ce moment-là ?
Tom : Ouais, mais il n'y avait aucune pression, on avait fait écouter des trucs, on avait enregistré live deux morceaux, on a fait écouter les pré-prods, il a vécu comme nous la construction du disque.
S : Lui ou le label belge (Luik Records) ne voulaient pas écouter avant que ce soit vraiment bien et fini. Les premiers morceaux qu'ils ont écoutés, c'étaient des maquettes à nous mais que trois morceaux, histoire de voir qu'on faisait pas du zouk (rires). Après, ils ont juste écouté le mix avant le master, ils nous faisaient confiance, s'ils n'avaient pas aimé, ils ne l'auraient pas sorti, mais il n'y avait pas de pression, d'impératifs ou quoi que ce soit.
Dans le plus, il y a la saturation de la pochette, est-ce qu'elle a fait l'unanimité ?
S : Je ne peux pas répondre, c'est moi qui l'ai faite !
T : On était sur un code photo avec Régine et Bodysick, mais comme il y a une réflexion derrière, c'est passé, c'était bien vendu, il a eu un argumentaire intelligent, il a présenté des références, notamment à d'autres pochettes qu'on aime, c'est pas comme s'il nous avait juste envoyé l'image.
S : C'est pas tant les couleurs, c'est plus "pas de photo, juste un texte", ce quelque chose de très simple fait référence à une partie de l'histoire du graphisme et de la musique à la fin des années 70's avec le début du DIY et les pochettes punk avec des lettres découpées et rarement des photos. Après, t'as Peter Saville qui travaillait pour le label Factory (NDO : Joy Division ou New Order par exemples), il y a ce truc d'aller à l'épure, de faire l'inverse d'un truc commercial avec la photo et le nom du groupe, c'était plus un produit marketé que esthétique, il a en plus utilisé des trucs qui appartenaient à l'histoire de l'art, il a réinjecté un truc dans le graphisme de la musique qui n'existait que de manière underground. LE choix des couleurs, c'est exprès pour que ça pique... L'idée c'était de faire un choix différent des disques précédents et que ce soit hyper visible, il fallait quelque chose qui grince dans le choix de la couleur et ça marche assez bien avec le son de l'album.
Est-ce qu'il faut que tout le monde soit ok pour une idée ou alors la majorité suffit ?
S : En général, c'est compliqué si tout le monde n'est pas d'accord. Sur cet album, il y a plusieurs trucs qui ont mis du temps pour que tout le monde s'en fasse une idée, tout le monde ne réagit pas de la même façon, mais si quelqu'un n'aime pas... Là, je ne trouve pas d'exemple de truc qu'on aurait gardé alors que l'un de nous aurait dit "ça ne me va pas", même si parfois ça met du temps.
T : C'est le cas pour l'artwork, même si c'était bien amené, tout le monde n'a pas adhéré à 200% tout de suite, pour certains, il a fallu plus de temps, ça aurait été évidemment rédhibitoire si quelqu'un n'était pas d'accord.
Du coup, ça ne limite pas un peu la création si tout le monde doit être d'accord ?
S : C'est la façon de fonctionner du groupe. Si on ne fait pas un truc où tout le monde est bien, on fait un truc qu'on n'a pas envie de faire parce que ça mettrait l'un de nous mal à l'aise. Le groupe a quelques années, on a de l'expérience, on sait que si on fait ça, c'est contre la nature de notre fonctionnement. C'est aussi là-dedans qu'il y a plein de trucs qui se construisent, si quelqu'un n'est pas d'accord, ça amène une discussion, parfois on se rend compte qu'il a raison, il n'aime pas ça pour les bonnes raisons et il ne faut pas le faire, ou alors c'est l'inverse, le groupe avance beaucoup comme ça. On échange beaucoup, discute beaucoup, parfois trop, on rentre vachement dans tout ce qu'on fait : les images, la musique, les paroles, tout le monde est concerné par ce qui se passe, tout le monde sait pourquoi ça a été fait. Même en terme de logistique, on est assez autonome et tout le monde est au courant de tout : la promo, les dates... Si ce n'était pas le cas, on se sentirait détaché de ce qu'on fait.
C'est assez rare pour un groupe, y'a toujours un ou deux gars qui guident un peu le truc...
T : C'est pas du tout notre cas.
C'est rare qu'un groupe entier compose et prenne toutes les décisions ensemble...
S : Des fois c'est chiant car c'est rarement simple. Mais c'est comme ça qu'on aime travailler, on aime challenger l'autre, se mettre dans des confrontations, essayer de nouvelles choses. C'est aussi pour ça qu'on va voir Amaury, t'arrives avec tes morceaux, tu crois que t'es au bout de ce que tu sais faire et le mec te dit "c'est pas si bien", après soit t'es d'accord, soit tu te bloques et tu te fous de son avis.
T : Ce qui est génial, c'est que tu es tout le temps surpris par quelqu'un du groupe, en amenant un bout de morceau, tu ne peux pas l'imaginer fini, t'es surpris par les autres et par toi-même. Ça te permet de sortir de ta zone de confort, de faire autre chose, c'est hyper intéressant cette manière de fonctionner.
Le titre Pain & pleasure a été choisi après l'enregistrement ?
T : Il y avait plusieurs pistes...
S : Il a été choisi pendant. C'était compliqué. Tout le monde n'était pas ok avec ce titre et il s'est passé plein de trucs pendant qu'on était en studio et le titre a eu un sens pour tout le monde par rapport aux deux mots et on s'est dit que c'était le bon.
T : En toute transparence, certains le trouvaient un peu "facile" sauf que ça avait tellement de sens, ça collait tellement à l'expérience de la création du disque que tout le monde a adhéré.
On aurait pu aussi l'appeler "Fin et brut" d'un point de vue musical avec la finesse du travail d'écriture et le côté brut du son ?
S : Je ne sais pas si on l'aurait appelé comme ça (rires)
T : Si c'est une bouteille de Champagne, ça passe !
S : Ça se rejoint sur la manière dont on a abordé l'enregistrement dans le sens où on a vachement plus travaillé, non pas qu'on avait fait Bodysick par-dessus la jambe, mais en ayant appris plein de choses sur nos défauts, on ne pouvait plus laisser passer des trucs. Prendre plus de temps pour l'écriture a permis d'avoir 17 titres en pré-prod, on en a viré 4, on est donc arrivé chez Amaury avec 13 morceaux, avec lui on en a gardé 11, on a mis de côté ce qui était trop proche de ce qu'on avait déjà fait, on savait que ça pouvait nous ennuyer, du coup pour le côté finesse, on a passé du temps sur les sons et ce qu'on lui a demandé, c'était de faire un disque plus brut, avec moins de travail en post-production. On a bossé notre façon de jouer et le son de nos instruments plutôt que de devoir "enjoliver" les morceaux par la suite. On avait aussi deux jours de studio en plus par rapport à Bodysick pour travailler cet aspect-là. T'as par exemple deux batteries sur l'album pour que la résonance des fûts soit différente en fonction des morceaux, plutôt que de compresser ou égaliser en post-prod, on a juste changé la grosse caisse. On a fait en sorte que tout soit plus fin et on a demandé à Amaury de travailler le disque pour qu'il sonne plus brut et qu'il ait moins de travail pour que le son du morceau soit celui qui était capturé. C'était beaucoup plus de travail que ce qui était prévu. Ça n'a pas été simple parce qu'on devait le faire sur un nombre de jours définis.
(À Tom) On ne peut pas bâcler un son de guitare par exemple !
T : Non ! Par contre, il faut optimiser, il ne faut pas aller trop loin dans les effets ou les réglages parce que tu as un temps imparti, il ne faut pas que ça déborde et que ça mette en péril d'autres aspects du disque, il faut avoir conscience du temps qu'il te reste.
S : Il y a aussi l'exigence du live, on a enregistré ensemble, donc soit c'est bien pour tout le monde, soit y'en a un qui se plante et tout le monde doit recommencer et tu peux pas le refaire indéfiniment, tu te dis "fais pas de la merde !" (rires). De toute façon, pour les concerts, c'est pas chacun pour soi, c'est aussi tous ensemble. Il faut aussi que le gars qui enregistre soit ok, il ne va pas tout refaire derrière, si vous le faites en live, vous savez jouer vos trucs. Amaury nous a vachement fait bosser la mise en place, l'énergie et la dynamique du morceau, il ne va pas la créer sur son ordinateur. Si tu ne sais pas jouer ton morceau pour qu'il sonne, ça ne sert à rien.
Au final, on est plus frontal et plus mélodieux, c'est un peu paradoxal ...
S : Je ne sais pas si c'est paradoxal, mais c'est quelque chose qu'on avait en tête quand on a bossé les morceaux, on a passé plus de temps sur le chant, sur l'écriture des textes, on s'est tous impliqué là-dessus et ça a joué sur le côté mélodique. Tout le monde nous le dit alors que c'est pas évident pour nous. Quand on est sorti du studio, je pense que personne ne savait vraiment ce qu'on avait fait. On a fait le maximum mais on n'avait pas de recul. On a beaucoup discuté avec Charly du sujet des morceaux et de comment on pouvait changer les intentions de jeu ou les sons en fonction, on a beaucoup taffé au local, si ça parle de ça, on ne peut pas jouer comme ça, c'est logique. Là aussi, Amaury nous a fait progresser là-dessus, c'est ce qui fait que c'est plus mélodique, tout est lié si c'est calme, c'est que ça a besoin d'être calme donc le jeu est calme, donc le son est calme. On ne faisait pas comme ça avant.
C'est ce qui fait que les radios vous diffusent autant ? La Ferarock vous place n°1 des groupes diffusés en octobre...
T : C'est vraiment cool ! Ça fait plaisir.
S : La Féra nous avait placé deuxième et troisième pendant deux mois, ce sont des gens qu'on croise sur les concerts, les festivals, on fait des interviews avec eux, une grosse partie des antennes sont hyper actives et connectées entre elles. On a rencontré des animateurs, on les a contactés au moment de Bodysick, ils ont peu de moyens, ils sont passionnés, ils se bougent le cul, on est un peu pareil qu'eux, on les aime bien et je pense qu'eux aussi nous aiment bien.
La réseau de A Tant Rêver Du Roi joue un rôle dans cette exposition et la promotion ?
S : C'est compliqué parce que ce n'est pas un label comme on l'entend généralement en terme de fonctionnement, y'a pas de contrat de ceci, c'est du DIY, on sort le disque via le label, il fait de la distrib'.
T : C'est un mec qui a du goût, il est éthiquement irréprochable, c'est important pour nous. C'est chouette d'être sur ce label, on se sent proche de lui et des artistes avec lesquels il bosse.
S : Et c'est pas un mec qui "vend" des groupes, s'il prend un groupe, c'est qu'il l'aime et qu'il a envie que des gens l'écoutent, c'est hyper rare. C'est pas lui qui avoine pour la promo. Pour cet album, les deux labels ont payé le pressage mais c'est tout. Si tu prends un label comme Vicious Circle, l'investissement financier, ça doit être x10, c'est une équipe. Lui, il est seul, c'est du DIY à une grosse échelle, il est hyper investi, je le connais depuis 2004, il faisait déjà ça, son label grossit même si son mode de fonctionnement a des limites par rapport à ce qu'on peut attendre d'un label.
Pour franchir une nouvelle étape, il faudra changer de label ?
S : Non ! On bosse avec un attaché de presse pour une partie de la promo, pour certains labels, c'est inclus mais si le mec ne se bouge pas...
T : On est satisfait à 100% et c'était très clair dès le début, il n'y a pas de surprise.
S : Pour nous, c'est énorme d'avoir le pressage de payé, les gens mettent des billes sur la table sans savoir s'ils vont récupérer leurs thunes, c'est super cool. Luik Records, le label belge, nous file aussi un bon coup de main, en étant proche de la Belgique et avec un tourneur pour le Bénélux, c'est important de bosser avec eux. Comme pour Stéphane, ils font les trucs qu'ils aiment, ils défendent des groupes qu'ils choisissent et en plus ils sont hyper cools.
T : Tu parlais du plus, les deux labels avec qui on bosse ont mouillé le maillot encore plus que pour le précédent disque, on va plus loin.
Un truc qui n'est pas "plus", c'est que vous avez repris Amaury Sauvé pour l'enregistrement...
T : Mais Amaury, il progresse tout le temps, c'est toujours "plus" avec lui.
C'est le meilleur en France pour ce genre de son ?
T : Le meilleur, on ne sait pas mais pour nous, pour la manière dont on appréhende le "rec", on aurait du mal à bosser avec quelqu'un d'autre. Il nous pousse.
S : C'est quelqu'un qui ne se repose jamais sur ses acquis. Quand on l'a appelé pour faire un nouvel album, ce qu'on lui a dit, c'est "on veut faire mieux", ça sous-entendait qu'il ne refasse pas ce qu'il savait faire. C'est pas forcément évident quand tu travailles avec la même personne dans le même studio qu'il connaît par cœur de faire un son qui n'est pas le même. On est arrivé en disant "ça, on n'en veut plus, démerde-toi !" (rires)
T : Pour la première pré-prod, on arrive en camion de Lille, on passe le prendre chez lui et dès la première discussion c'était clair, on voulait aller plus loin et on s'est compris direct, on ne l'a pas poussé.
Vous avez écouté son projet Soja Triani ?
T : À fond. On l'a même entendu avant pas mal de monde.
S : Quand on enregistrait, ils étaient en train de finaliser le mastering.
T : C'est du Amaury, c'est différent mais c'est hyper chiadé au niveau des sons, c'est du gros boulot. C'est Thomas qui chante, il joue dans Fragments, un groupe qu'on adore. Pour ma part, je ne suis pas un gros fan mais c'est une esthétique, c'est la claque.
C'était aussi la première fois que vous retourniez en studio avec le même line-up...
S : Ça joue surtout sur l'écriture, on est parti d'une page blanche mais on se connaît, il n'y a pas eu de changements dans le groupe depuis 2015, on évolue ensemble, t'as pas un mec qui débarque, on progresse sur une même base.
Votre actualité, c'est les concerts, vous partez dans quelques jours pour les Transmusicales, vous êtes régulièrement par là-bas, y'a un truc avec Rennes ?
T : Ouais ! C'est clair.
S : Il y aussi peut-être des coïncidences mais on y joue souvent parce qu'à Rennes, il y a Marilyn d'Ideal Crash qui avait sorti le deuxième split du groupe et qui nous fait jouer presque tous les ans et aux Trans ou aux Bars en Trans. Thom et Joris qui jouent aussi dans Fragments et maintenant dans Birds in Row nous font aussi jouer à Rennes comme au festival Roulements de Tambour. On a donc pas mal de copains à Rennes, et c'est une ville rock, ils ont un sens de la fête assez proche de ce qu'on trouve à Lille, c'est une ville étudiante. On va souvent en Bretagne, c'est cool.
Vous jouez l'après-midi, vous ferez quoi après ?
T : Marilyn nous fait jouer au Café de la Plage le lendemain, c'est un concert secret, ça va être la fête. Le même soir, y'a Soja Triani, Birds in Row et Quentin Sauvé qui jouent, en gros t'as quatre personnes qui font trois concerts ! Y'a aussi des copains chez les pros, chez les journalistes, les programmateurs...
Vous deviez jouer à l'Espace B la veille à Paris, ça a été annulé...
S : On a annulé, le 5 c'est la grosse grève, y'aura personne au concert. Et pour les Bars en Trans le lendemain, on doit faire les balances à 8h du matin, on devait jouer à Paris, faire 1h30 de route, dormir 2h dans un hôtel et repartir... On a fait 5 fois ce genre de plans depuis septembre, c'est chaud. Pour le concert des Bars en Trans, on ne peut pas faire un truc bof parce qu'on est crevé, c'est le genre de dates où tu te crées des contacts. On va recaler une date sur Paris en 2020.
La date de And You Will Know Us By The Trail Of Dead à Dunkerque est recalée en février, jouer aux 4 Écluses "à la maison", ça fait quelque chose...
T : C'est carrément cool ! Pour nous, Dunkerque, c'est les premiers concerts que j'ai vus.
S : C'est la première salle où j'ai vu des concerts indés.
T : On adore, on a plein de souvenirs, plein d'anecdotes, on parle tout le temps de cette salle.
S : Et on connaît plein de gens qui y bossent ou qui y ont bossé, c'est un truc de copains. Et la salle est hyper cool avec la voûte... Et jouer avec un groupe qu'on aime, c'est une super date. Ça va être une belle soirée.
Entre temps, vous jouez aussi à l'étranger, comment vous êtes reçus ?
T : Très cool, les conditions sont différentes.
S : Leur législation fait que leurs infrastructures sont tops, y'a des petits lieux, des bars où tu trouves une scène, des lumières, une sono... et t'es payé comme si tu joues dans une salle. Et t'as un super repas. Si tu compares l'équivalent en France, c'est pas pareil. Ce n'est pas la même culture, tu ne peux pas vraiment comparer. Au niveau du public, c'est cool, on a joué en Allemagne au Reeperbahn Festival, c'est un truc mythique, on a joué au club Molotow, t'as trois petites salles, deux d'environ 150 personnes et une cave, on a joué dans la toute petite cave, c'était fou. C'est foutu comme une maison, t'as du monde partout, je ne pense pas que ce soit prévu pour des concerts au départ. T'as deux étages, des clubs à l'américaine avec parquet, bar sur le côté et petite scène dans le fond...
T : Pendant le festival, tous les concerts s'enchaînent, t'as énormément de monde.
S : C'est même oppressant tellement t'as des gens partout.
T : C'est rock n' roll, ça sent la sueur, la bière... Super expérience.
À quoi doit-on s'attendre pour 2020 ?
T : À plus ! (rires)
S : Y'a pas mal de dates qui arrivent. On veut jouer, on doit défendre l'album, surtout qu'on est resté 6 mois sans jouer. On va être sur scène pendant une bonne année avant de penser à la suite... même si on y pense déjà un peu...
Merci Tom et Séb et les Bison Bisou, merci à Sab, ma chérie, pour la carbonnade flamande et la photo.
Publié dans le Mag #40