Rock Rock > Billy the Kill

Biographie > Histoire ordinaire d'un homme peu ordinaire

Billy The Kill est le pseudo d'un musicien que vous connaissez si vous fréquentez les pages du w-fenec. En effet, derrière ce nom de scène se cache Fred Allerat, 3ème et dernier bassiste des Second Rate, chanteur guitariste de The Waterguns et depuis quelques mois co-fondateur, chanteur et bassiste des excellents Lost Cowboy Heroes. En gros, dans le registre punk rock électrifié et burné, l'homme en connaît un rayon. Ce qu'on ne sait pas forcément, c'est ce que ce petit bonhomme est aussi l'instigateur d'un projet solo (mais vraiment solo, car il est tout seul !!). Une guitare acoustique, une voix, le tour est joué, faites place à Billy The Kill. Auteur d'une première démo mise en boite par Favien à Besançon, Billy the Kill voit son projet mûrir tranquillement, en attendant la sortie d'un premier véritable album dans les mois qui viennent. En attendant, on peut le retrouver sur les planches de Besançon et d'ailleurs...

Review Concert : Billy the Kill, Kicking Tour @ Besançon (nov. 2009)

Interview : Billy the Kill, Interview Fred Alera

Billy the Kill / Chronique LP > An open book with spelling mistakes

an open book with spelling mistakes Samedi 30 décembre 2012. Fraîchement débarqué à Toulouse, je suis convié avec ma tendre épouse à un apéro chez mon ami Fred Allérat (aka Billy The Kill) et sa chère Clémence. Pendant que les filles papotent, Fred, tel un renard sorti de son terrier, me propose d'écouter la mise à plat de ce qui deviendra An open book with spelling mistakes. J'aime ce gars, c'est indéniable, aussi bien pour sa carrière en groupe (Second Rate, Billy Gaz Station, Lost Cowboy Heroes.) que pour son projet solo. Et à la première écoute de ce futur troisième album, je suis conquis. Pourquoi je vous raconte ma vie ? Car il m'était important de poser les bases de cette histoire d'amour entre votre serviteur et ce fabuleux disque qu'est An open book with spelling mistakes.

Disponible chez Kicking Records (le label synonyme de bon goût) mais ayant fait l'objet d'une souscription auprès d'internautes via la plateforme KissKissBankBank.com, j'ai attendu de longs mois pour que ce disque arrive dans ma platine. J'avais toujours en tête cette douce pensée d'une écoute intéressante chez Fred. Mais je ne sais pas si c'est l'âge, mais ces souvenirs se sont manifestement estompés, car les différentes sensations que je peux ressentir à l'écoute de ce petit bijou de folk indie rock se sont décuplées. En effet, comment rester insensible au talent du bonhomme, talent décliné dans toutes ses combinaisons : d'interprétation tout d'abord (BTK joue quasiment de tous les instruments, d'ailleurs saviez vous qu'il a une formation de batteur ?), mais aussi de composition, chacun des titres flirtant avec le sublime.

J'ai des frissons quand retentit "The world is yours", magnifique morceau introductif dont je ne me lasserai jamais. Une guitare, une voix, tout simplement. J'ai du mal à retenir mes larmes quand j'écoute une nouvelle (fabuleuse) version de "I can write some song" (la troisième enregistrée à ma connaissance, après une version dépouillée de sa première démo et la version électrique de ses Waterguns sur le split This Is Besancon, not Paris). Je peine à tenir en place une fois lancé dans ma hi-fi "Everything in the past is true" ou "Self-destruction ambition" envoyé en mode Billy Gaz Station et sentant bon Dinosaur Jr. Je ne peux pas cacher ma satisfaction quand retentissent "Les lendemains qui chantent", belle cover des Thugs, et "Holy diver", réinterprétation aussi lourde et glauque que géniale d'un texte du monument Ronnie James Dio. Et je ne peux que crier au génie quand vient l'heure de « Somewhere in my mind » à l'inspiration Kravitzienne dans le traitement vintage du son. Bref, vous constaterez que quand je vous parle de sensations, je ne blagotte pas.

Billy The Kill varie les plaisirs tout au long de ce disque indispensable, aussi bien dans le mode acoustique intimiste où il excelle, que dans des versions électriques agrémentées d'autres instruments. Avec toujours pour dénominateur commun ces morceaux fonctionnant parfaitement et transpirant l'authenticité et le talent.

Difficile de rester insensible à cet artiste qui, à l'instar d'un Forest Pooky, mérite plus que la reconnaissance et le respect du microcosme punk indie rock français. Les autres ne savent pas ce qu'ils manquent, mais en même temps, je rêve que ce mec soit enfin reconnu du grand public car il le mérite. Je ne peux donc que vous conseiller de jeter une oreille attentive sur An open book with spelling mistakes et vous m'en direz des nouvelles. Billy The Kill is my hero.

Billy the Kill / Chronique EP > Billy the Kill

Billy the Kill par Orianne Besançon est assez peu connue pour être un véritable vivier rock et assimilé. Il est tout bonnement surprenant de voir le nombre de groupes existant dans ce coin. La scène musicale bisontine est extrêmement riche, et il va falloir compter avec un nouveau gazier, j'ai nommé Billy The Kill. À côté des ses expériences électriques sentant bon la sueur et la folie, Fred aka Billy se métamorphose pour nous offrir une première démo très réussie. Métamorphose? Pas tant que ça en fait. Car en faisant connaissance avec l'univers musical de Billy, on s'aperçoit que les chansons exclusivement acoustiques de ce disque sont complètement dans le vrai. Le gus ne triche pas, et c'est avec de telles chansons qu'on peut comprendre l'univers si riche de ce personnage hors du commun. Quatre chansons, quatre fois plus d'émotions à travers une musique simple faite de quelques accords, et d'une voix tout simplement renversante. On ne peut s'empêcher de penser à Ben kweller à l'écoute de ce premier essai qui pourrait se transformer en coup de maître d'ici peu. Ce qui est formidable avec ce disque, c'est que Billy semble nous offrir une petite partie de son intimité, comme s'il jouait pour nous dans notre salon...Quand la mélancolie s'en mêle dans l'interprétation et dans le texte (en anglais, fallait-il le préciser), c'est l'auditeur qui se prend au jeu et qui "vit" véritablement les bribes de vie racontées avec talent par Billy The Kill. Enregistrée à l'arrache près de son home sweet home, cette démo de Billy The Kill laissant présager d'excellentes choses pour l'avenir bénéficie avant tout d'une incroyable force : la vérité. Pas besoin d'une armada d'instruments et d'une prod' ricaine pour faire voyager celui qui écoute. Juste quelques pop songs, de jolies mélodies et des frissons qui passent par les enceintes. Écoutez ce disque seul, au casque ou dans votre salon, avec une lumière tamisée, et vous comprendrez ce que ressent chaque personne avec qui j'ai pu partager un avis sur ce disque. En tout cas, on ne regardera plus pareil ce petit bonhomme plein de talent (ça on le savait déjà) quand il enfourchera sa guitare pour nous enivrer de ses splendides chansons (et ça, c'est à vous de le découvrir !). "I can write some songs" qu'il dit le Billy. Et dieu sait qu'il a foutrement raison.