basement gary - As BG as they wanna be Si je veux continuer à stocker mes disques achetés par mes intermédiaires parisiens chez mon collègue Guillaume Circus, si je souhaite pérenniser notre superbe collaboration à travers HuGuiGui les bons tuyaux (et, accessoirement, ne pas froisser notre amitié), je me dois de dire du bien de As BG as they wanna be de Basement Gary, deuxième sortie de son micro label CCCProd. Eh oui, c'est le jeu. Il chronique mes coprod' (qui sont fabuleuses, rappelons-le, comme le premier album de Panic Monster, le deuxième LP de Supermunk, le dernier album en date de Flying Donuts...), et moi, je dois faire de même. C'est le deal. Bien entendu, je dois en dire du bien. Sinon, il ne pourra pas en écouler des palettes. Grosse pression sur mes épaules donc, mais que veux-tu, c'est la rançon du succès d'être influenceur. Promis, ce paragraphe mégalo (c'est certain) et rigolo (ça, c'est moins sûr) est bientôt terminé, et je vais enfin pouvoir dire du bien de As BG as they wanna be. Et ce en toute décontraction (et donc sans pression).

Pour être tout à fait honnête, je ne suis pas sûr que ce groupe aurait attiré mon attention si mon ami Guillaume ne m'avait pas rebattu les oreilles avec Basement Gary depuis plusieurs mois. Et clairement, je serais passé à côté d'un bon moment (et accessoirement d'un bon disque). Et plus j'écoute ce As BG as they wanna be (vingt minutes au compteur), plus je lui trouve des qualités. Certes, les membres de Basement Gary ne sont pas nés de la dernière pluie (on a ici affaire à des ex Freygolo, Can't Bear This Party, et Chasing Paperboy), mais quand même, pondre des tubes ensoleillés n'a jamais semblé être aussi facile. Le pop punk acidulé du quatuor est à croquer par quartier, et le format court des morceaux devrait faire partie intégrante du cahier des charges du punk rock supra mélodique. Clair, et précis. Ça sent bon les palmiers américains, les groupes de punk avec des chiffres dedans, les planches à roulettes (carrément plus cool que skate board, tu ne trouves pas ?) et les disques des Unco écoutés à l'infini. C'est fun, c'est mélo, c'est parfois débile mais c'est toujours très bien. Ou presque, parce que des fois, c'est très, très bien. Même avec un synthé un peu pérave. Si si !

Du coup, Basement Gary, c'est validé du côté de chez Gui de Champi (de rien pour la rime). Si le groupe est prêt à jouer dans le Nord de la France (c'est-à-dire au-dessus de Lyon), je me ferai un malin plaisir d'aller les applaudir et danser sur chacun de leurs tubes. Un comble pour un habitué des groupes de punk rock des régions froides (ça caille aussi à Orléans, non ?). Après Ben & Fist dans le précédent numéro, encore une belle découverte du Sud. Merci Guillaume Circus

PS : on est d'accord, tu prends soin de mes disques, hein ?