Bare Teeth - First-The-Town-Then-The-World Annonçant la couleur en étant fan de Good Riddance, Pennywise ou NOFX, les Bare Teeth réussissent à dépoussiérer un style qui a connu ses heures de gloire dans les années 90 avant de pas mal tourner en rond. Le combo frappe fort avec ce premier EP qui s'attaque à Lille avant de s'en prendre au monde (pourquoi pas, ils ont les crocs et les moyens de plaire ailleurs qu'ici). Enregistré par les régionaux de l'étape Romain Pouly et Olivier T'Servrancx (Carving, The Lumberjack Feedback côté musicien Zoe, Monroe est Morte, Glowsun et beaucoup d'autres côté technique), ces titres sont mixés par Trevor Reilly (guitariste de A Wilhelm Scream) et masterisés par son père (Joe Reilly) et voient la participation de Steve Rawles (Belvedere) sur l'un d'eux. Excepté sur la version acoustique bonus de "Behind the wall", ça joue vite avec ce qu'il faut de gouaille pour capter l'attention (et se souvenir de Be one with the flames des grands frères Burning Heads). C'est carré, c'est rodé ("Always rain" était déjà sur leur démo en 2015), c'est percutant et les mélodies ont ce qu'il faut d'énergie pour ne pas tomber du côté obscur du skate-punk. Comme en plus, c'est servi dans un joli digipak, c'est parfait. S'il faut miser sur un groupe à roulettes en 2017, perso, je joue tout sur Bare Teeth.