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Biographie > Bio of Seadogs

Back of Seadogs est un groupe de rock ! Ce n'est pas un scoop puisque tu lis ces lignes en page 'rock' mais ce que je veux dire par là, c'est que le groupe fait du Rock'N'Roll pur et dur et respire le Rock avec un R majuscule. Pas surprenant pour un groupe belge, peut-être un peu par la jeunesse des membres du groupe et la qualité sonore du maxi éponyme et flamboyant. Le groupe est composé de Mario au chant, Serge et Olivier aux guitares, Alessandra à la basse et de Robert à la batterie. Ils enregistrent 4 titres à la Soundstation de Liège en mai 2001 sous la houlette et les manettes de Olivier Grimmonprez, le mois suivant, c'est masterisé et c'est prêt à partir partout pour assurer la promo du groupe. Très percutant sur ce maxi, les Back of Seadogs semblent être également des dévoreurs de scène, et là encore, aussi indépendants et autoproduits soient-ils, ça doit être de la haute qualité.
Ils sont de retour au début de l'année 2004 avec un EP toujours aussi décoiffant : No blinkers.

Back of Seadogs / Chronique LP > Back to the party

Back of seadogs - Back to the party Au début des années 2000, les Liégeois de Back of Seadogs sortent deux EPs qui mettent à l'honneur le Rock. Et depuis 2004, plus de nouvelles... En 2023, le groupe reprend sérieusement du service, donne plusieurs concerts cet été et j'imagine que l'un de ses membres fait une recherche Google "Back of Seadogs"... Et la première réponse, c'est la page du W-Fenec où sont chroniqués leurs deux EPs mais pas leur album sorti en 2011, la promo n'étant pas spécialement leur point fort. Cet oubli est réparé avec un petit courrier et me voici à écouter ce combo qui surgit du passé avec un CD d'il y a plus de 10 ans pour qu'on parle de lui aujourd'hui. Mais pourquoi pas, surtout qu'on a une nouvelle rubrique qui évoque ces disques exhumés du passé qu'on n'a pas chroniqués.

Son titre ? Back to the party ! Un titre idéal pour un retour aux affaires en 2011 et qui est donc toujours valable 12 ans après ! Le quintet a peut-être vieilli mais n'a probablement pas perdu son énergie et l'envie d'envoyer du riff old school à travers les amplis. Come on baby, let's rock ! On appuie sur les pédales et ça envoie, c'est aussi simple que ça ! À part sur le plus groovy "Lonely boy" (à l'accent très anglais) et le complètement ska "Born in 64", la cadence ne ralentit qu'exceptionnellement, tant pis pour les minettes qui attendent les ballades, quand les Back of Seadogs organisent une fête, ça sent la bière et la sueur mais on s'en fout car il n'y aura pas de slow ! Il faut que ça bouge, que ça danse, que ça se déhanche et pour cela, il suffit de mettre le disque sur la platine et de compter jusqu'à 4.

Le rock est immortel, l'envie de faire du rock est immortelle, mon besoin de parler de rock est vital, merci donc à Back of Seadogs d'être toujours aussi vivant et si vous sortez une nouvelle galette, ne m'oubliez pas !

Publié dans le Mag #57

Back of Seadogs / Chronique EP > No blinkers

back of seadogs : no blinkers Les Back of Seadogs n'ont pas changé grand chose ! Ils ont même réenregistré une version de "No blinkers", une de leurs meilleurs compos à n'en pas douter. Les 4 autres tites sont des nouveautés et justifient l'écoute intensive de ce No blinkers, et oui, le morceau phare des liégeois donne également son nom à cet EP, ce qui est plutôt normal car ce titre ouvre le skeud et le referme avec un remix de Stef Van Alsenoy qui est le responsable de l'enregistrement, du mixage et du mastering... Bref il fait tout ce Stef et plutôt bien car le son est purement rock (avec une caisse claire singlante qui marque le temps) et le remix très intéressant (dieu sait que l'exercice est pourtant difficile avec un groupe de rock à guitares !). Il ne fait quand même pas tout car les compos sont signées Back of Seadogs et leur patte stoner est belle et bien présente. Riffs qui attaquent à l'unisson avec le chant qui sait aussi se faire mélodique ("Proud"), rythmes qui jouent avec nos souvenirs des seventies ("Feel it"), choeurs plus ou moins bien sentis ("Down"), solo aiguisé ("Proud", "Never give it away"...), sens de la déconne rock'n'roll quand il s'agit de détourner James Bond et le gimmick sonore le plus marquant de l'histoire du cinéma ("Never give it away"). Tout ce qui fait le rock, tout ce qui nous fait suer et passer de bons moments se retrouve dans ce No blinkers.
Dingue que la petite Belgique nous délivre d'aussi bonnes doses d'énergie rock pure alors que notre hexagone a bien du mal à faire de la qualité avec les mêmes recettes de grand-mère... Seraient-ce les français qui font un complexe d'infériorité face à l'Angleterre ou les Etats-Unis ? Who cares, let's rock !

Back of Seadogs / Chronique EP > Back of Seadogs

back of seadogs demo Stoner ? Noisy ? Je dirais que les Back of Seadogs font du rock comme hier avec le son d'aujourd'hui ! 4 titres sur ce maxi et un point commun entre tous, les irrésistibles mouvements de genoux, de hanches, d'épaules et de cou qui se déclenchent à l'écoute. Le chant ultra accrocheur, un peu nasillard "à l'américaine" fait directement mouche, assez mis en avant, il est servi par la musique de chacun, le mix étant très bien réalisé. Les deux guitares, rythmiques et solo assurent leurs parties respectives jouant avec les sonorités et les effets, la batterie est au taquet, la basse incroyablement chaleureuse et nerveuse. Yeah babe ! Rock on !! L'inspiration puisée dans les années passées au source du rock donne une certaine couleur aux Back of Seadogs mais la qualité des compos et du son évite de les ringardiser ou de les prendre pour un "vieux" groupe. Petits breaks, relances, chant clair et compréhensible, gimmicks à la "yeah yeah", choeurs, tout cela fleure bon le passé ! Certains pourront trouver des idées pop, d'autres punk, peu importe, même le qualificatif stoner, qu'on attribue facilement à Cowboys and Aliens ne semble ici pas le bon, le groupe n'ayant pas beaucoup de points communs avec Black Sabbath... Le dernier titre "Back of Seadogs" est beaucoup trop court à mon goût (moins d'1''30) et hop on repart déjà sur l'arpège un poil ibérique de l'intro du premier "No blinkers", meilleur part de la galette ? A toi de juger, mais "Friend" et "Too late" sont de la même veine. Homogènes dans la qualité, Back of Seadogs devrait réconcilier les générations.