Natif de la Cité des Anges, Autolux se compose depuis 1999 de Carla Azar (batterie/ voix), Greg Edwards (guitare/ voix) et Eugene Goreshter (voix/ basse). Après avoir testé leurs compositions en live et affirmé leur personnalité en écoulant les stocks d'ampoules des quincailleries environnantes pour concevoir eux-mêmes leur éclairage, les trois membres d'Autolux sortent en 2001 une première démo 5 titres intitulé Demonstration. Un maxi qu'ils vendent alors via le net ou lors de leurs performances live.
Décembre 2002, une nouvelle étape est franchie par le groupe, lorsque le trio signe chez DMZ, un tout jeune label indépendant, déjà convaincu de l'énorme potentiel d'Autolux. Les trois américains se remettent alors au travail et composent la douzaine de titres qui figureront sur ce qui sera leur premier album studio : Future perfect. Précédé d'un buzz plus que mérité, celui-ci sort finalement en décembre 2004 aux USA via DMZ et le 22 août 2005 en Europe chez Full Time Hobby/ PIAS.
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Sonic Youth
Un quartet new-yorkais à la discographie hors-normes....
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Autolux / Chronique LP > Future perfect
Ce Future perfect là, pour ne pas en avoir entendu parler ces derniers mois, fallait quand même le faire... Entre une presse unanimement élogieuse et un buzz internet massif, Autolux était sans aucun doute l'une des découvertes 2005 sur laquelle il fallait jeter une oreille. Alors lorsque l'album parvient jusqu'à la boîte aux lettres du W-Fenec, on ne pouvait faire qu'une seule chose : s'asseoir et écouter. Et là, on se doit de reconnaître que les premiers titres de l'album surprennent, que ce soit "Turnistile blues", "Angry candy", "Subzero fun"., le son du trio Autolux en impose. Hybride résolument moderne de pop délicieusement noisy et de rock puissamment abrasif, Future perfect permet de découvrir un groupe au son inimitable, à la fois accessible et exigeant. On ajoute à cela une légère tendance à la saturation façon My Bloody Valentine et on obtient le cocktail Autolux. Hypnotisant.
D'autant que la musique du groupe n'est pas exempte d'une certaine prise de risques, calculés et parfaitement maîtrisés. L'art délicat de la distorsion dira-t-on, tant le groupe s'amuse à jouer sur les dissonances expérimentales et la puissance de son rock original ("Sugarless", "Robots in the garden"). Des mélodies envoûtantes et complexes ("Great days for the passenger element"), quelques tendances old-school ("Blanket"), Autolux emballe le tout et sert avec Future perfect, un album d'une inventivité et d'une fraîcheur réjouissante. Les sons du trio américains s'entremêlent (Sonic Youth ou Slint ne sont parfois pas bien loin), sa pop légèrement acide se révèle à la fois fragile et envoûtante. Parfois dense et massive, d'autres fois, froide et épurée ("Plantlife", "Capital kind of strain"), la musique du groupe sait se faire tantôt rock, tantôt pop ou noisy sans jamais perdre une once de ce qui fait sa force. La fusion sonique des genres au service d'une inventivité de tous les instants. Rare donc difficilement dispensable.