Avec l'arrivée dans nos colonnes d'environ un groupe tous les trois mois le représentant, Besançon est un des plus gros viviers Rock (et associés) de l'Est de la France. Le dernier arrivé est l'atmosphérique Stellardrive et le prochain sera le plus chaotique Run Of Lava. Pour l'heure, c'est Austin Newcomers et sa pop-rock qui retient notre attention.
Servie avec un chant (intégralement en anglais) plus masculin mais moins captivant que celui de Stuck In The Sound (en partant du postulat que celui de José ne te rebute pas), la musique de Austin Newcomers se décline aussi de rock en brit-pop, dans la lignée de la scène anglo-saxonne de ces vingt dernières années, des Stereophonics à Bloc Party en passant par Razorlight ou Blur.
L'entrée en matière se fait par l'entremise de titres enlevés, envoyés avec panache ("Mine", le très single "Kamikaze", "Nothing to do") avant que "You must try" ne viennent apporter habilement un peu de nuances. Ensuite le groupe s'empale sur des ballades mellows (difficile de ne pas s'ennuyer sur "Houston", "Grand opening" ou "Plasticine"), limite la casse grâce au mécanisme de "Dragonflies from around the moon", paraissant subir une violente baisse de régime en milieu d'album que seul "On the roof" vient contrecarrer. Heureusement, le groupe redresse la tête sur la fin de l'opus, notamment par l'intermédiaire de "Serial" et "I'm locked" (bien qu'assez "Placebo-like"). A l'instar de Nevermind the living dead, c'est un morceau long ("Tomorrow") et proche de l'exercice de style (réussi !) qui clôt ce nouveau chapitre des Austin Newcomers.
Même si le background des musiciens se ressent et apporte beaucoup à Grand opening, on aurait préféré un album plus compact et/ou doté de contrastes mieux exprimés pour un résultat plus séduisant. Mais ne boudons pas notre plaisir, la porte reste grande ouverte devant un groupe capable de s'aventurer courageusement sur des territoires sonores assaillis de toute part...
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Austin Newcomers : Chronique LP
Grand opening
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