Sport est mort, vive Athlete ! Ils sont là mes nouveaux champions (du nom de groupe à la con) !
Pour celles et ceux qui n'ont pas la référence, Sport était un groupe indie punk emo basé du côté de Lyon, ayant connu quelques années de gloire amplement méritées (2011-2019) et même un certain retentissement international (tournées USA, Brésil). Sans jouer exactement dans le même championnat (et chapelle musicale, même si pour beaucoup d'entre vous, ça risque de sonner pareil), nos quatre sportifs officiant au FC Salavaux en Suisse tentent eux aussi de porter haut et fort les couleurs du punk rawk. Et pas n'importe lequel ! Celui que j'aime par-dessus tout et qui se célèbre annuellement dans tous les recoins, bars et salles de Gainesville (Floride) à la Toussaint, à l'occasion de The Fest. Simple. Basique. Véritable réunion et communion de gens tatoués, en bermuda en jean, teesh noir de groupe, barbe de trois jours / mois / ans, une canette de PBR à 3$ dans la main et qui se trémoussent, chantent leur bonne humeur ou leur mal-être au son de Dead To Me, Samiam... et 300 autres groupes du même sous genre. Je parle du Fest car je suis très égoïstement tout excité d'y retourner cette année pour la quatrième fois mais surtout car Athlete y aurait tout à fait sa place. Il n'y a pas un titre sur les huit qui composent ce premier album qui va me faire mentir. Toutes les cases sont cochées positivement : rythmique catchy, mélodies imparables, grattes cools, double chant prenant (avec notamment l'ami Jean-Rem de The Rebel Assholes) et chœurs à gogo.
Avec tout le merdier lié au covid et à la crise du vinyle (et les délais, prix démentiels), l'album était prêt depuis quasi un an mais n'arrive physiquement que maintenant, grâce à une coprod' de plein de petits labels, comme il est souvent d'usage. L'union fait la force, la puissance du collectif toussa toussa. Réjouissons-nous, ça permet d'avoir un joli objet avec une face sillonnée pour la musique et l'autre vierge pour dessiner dessus. Après écoutes répétées, j'ai une petite préférence pour "Self diagnostic" et "Sad friday" mais l'ensemble a un goût fort prononcé de reviens-y alors j'y retourne de ce pas (de course), en attendant impatiemment la prochaine compétition.
Publié dans le Mag #50