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Artimus Pyledriver, ça c'est le genre de nom de groupe qui en jette non ? Ok pas vraiment, mais en même temps, il y a une raison bien précise à ce choix : rendre hommage à Artimus Pyle, batteur de Lynyrd Skynyrd, véritable légende de ce que l'on appelle le southern rock. Un bon gros rock bien heavy, rageur et imbibé de whisky. C'est en 2002 que les plus fervents amateurs du genre auront peut-être entendu parler d'Artimus Pyledriver, puisque le groupe natif d'Atlanta, sort alors son premier essai discographique : un EP 5 titres baptisé Southern Fried Rock (tout un programme, sic).
Atlanta, c'est le berceau de la marque Coca-cola, l'organisatrice des J.O de 1996, mais surtout, ville natale de Nashville Pussy, l'une des icône du southern rock. Forcément, les Artimus Pyledriver ne pouvaient laisser passer cette opportunité et ouvrent pour la bande à Blaine Cartwright sur plusieurs dates de leur tournée 2004. Histoire de se forger une véritable expérience scénique, mais également de rôder en live quelques titres devant figurer sur le tracklisting du premier LP du groupe. Un album éponyme produit par les membres d'Artimus Pyledriver mais également par un certain Dave Angstrom (Hermano), lequel leur a prêté son propre studio. Octobre 2005, les américains ont signé chez les belges de Buzzville Records et leur premier album sort en France via Longfellow Deeds Records.

Interview : Artimus Pyledriver, Heavy rawk outlaws (Janvier 2006)

Artimus Pyledriver / Chronique LP > Artimus Pyledriver


artimus_pyledriver_artwork Neuf titres de heavy southern rock dixit le groupe himself. Neuf brûlots puissamment rock'n roll, aux riffs acérés et aux rythmiques implacables. Voilà en gros ce qu'est ce premier album éponyme signé Artimus Pyledriver, une cure de jouvence électrisante et jouissive forcément bienvenue à l'heure où nombre de groupes estampillés rock ne cessent de jouer les suiveurs ou les poseurs. Voire les deux. "Swamp devil", "Dixie fight", "Ride on", Artimus Pyledriver aligne sur la platine, les titres heavy sans faire de détails ni donner dans la demi-mesure. Du brut de décoffrage, ultime et surtout un groove qui claque à la face de l'auditeur. Un sens particulièrement aiguisé du riff qui tue, un chant rageur et rocailleux, les natifs d'Atlanta auraient bouffé du Motörhead durant leur plus tendre enfance et au-delà, que cela ne nous étonnerait pas le moins du monde.
Plus qu'un hommage aux plus grands groupes de heavy, cet album est un véritable manifeste stoner/southern rock, une baffe monumentale qui remet direct les idées en place. Les cinq membres d'Artimus Pyledriver, donnent dans le rock sévèrement burné, dopé aux hormones. Virils, façons bûcherons du Nebraska ("High life") alors qu'ils viennent de Sud des USA, les américains délivrent quelques titres rageurs et sans la moindre concession ("Up the creek", "Natural progression"). Primaire peut-être, jouissif sans aucun doute, basique et surtout furieusement couillu, ce premier LP à l'artwork qui, s'il ne donne pas forcément dans la finesse, a le mérite d'annoncer la couleur, mettra assurément un grand coup derrière la nuque de tous les blasés du rock. Une section rythmique aussi solide qu'un monster-truck, des riffs solides et accrocheurs, un chant travaillé au whisky pur malt, rien à dire, cet album remplit allégrement son contrat. Des rafales de riffs monstrueux, 9 balles dans un chargeur et un seul groupe pour appuyer sur la détente : Artimus Pyledriver. On vous aura prévenu.

[us] Swamp devil: .mp3 (254 hits)  External  ]