Jan ou plutôt Arman Melies ne surprend personne avec ce mini-album, on connaissait son talent d'écriture avec eNola, il ne l'a pas perdu en s'adonnant à ce plaisir solitaire. Les amateurs du groupe se retrouveront dans Arman Melies, sauf ceux qui évitent les morceaux minimalistes et mélancoliques. Une batterie discrète, une guitare acoustique mise en avant, des petits craquements ("Les lucioles et la météorite"), quelques sonorités basses ou appuyantes et la voix de Jan, voilà ce que l'on trouve sur Le long train lent et les beaux imbéciles. Les textes ont donc une grande importance, ils sont très poétiques ("La peau des nuits), chantés posément, presque parlés parfois ("Un pont sur la mer", "En face") et forment un joli couple avec la guitare claire et chaleureuse qui ne nous abandonne jamais. Elle réconforte Jan, donne du rythme et du volume ("En face"), nous berce et garde sa douceur en live ("Un pont sur la mer" nous est offert en version live en septième plage). Graphiquement, les traits d'eNola se retrouvent également dans Arman Melies qui apparaît comme un approfondissement de certains sentiments, plus personnels et peut-être aussi plus touchants. De la musique de nuit, délicate, arrondie, voilà qui nous change et surtout nous fait du bien.
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Arman Melies : Chronique EP
Le long train lent et les beaux imbéciles
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Re: Très bon article et très bonne critique.
Vivement le prochain album d'eNola pour voir ce que ça donne.