Originaire de l'île d'Oléron, Archi Deep est un groupe qui définit sa musique entre un rock n' roll garage et une power pop. Dix ans que la formation fondée par Arthur Di Piazza (guitare/chant) sillonne les routes et les studios. Depuis l'album précédent (2022 - Lightning concept), le duo a même trouvé un certaine stabilité avec la présence de Richard Bertin (batterie/percussions). Cette année, les deux musiciens ont sorti un nouvel album le 3 février, réalisé en autoproduction : What's our name ?. Celui-ci comprend sept titres pour une durée de vingt minutes. Un troisième album à la limite de l'EP. Qu'importe, si le rock est bon.
Et justement, Archi Deep démarre en pleine bourre avec "Do it anyway". Un clip tourné à la maison dans un pantalon léopard moulant, c'est toujours superbe. Cela pourrait être annonciateur d'un glam rock à la Steel Panthers. Il n'en est rien. Arthur sature le son de sa guitare. Richard cogne fort sur ses fûts. Un premier morceau survitaminé. "You're so wild" fait également l'objet d'un clip. La formation est sortie de son domicile pour réaliser quelques captations entre sa forêt, son gymnase et son terrain de foot. La diction du chanteur est toujours impeccable et pleines de rebonds. Les breaks utilisés à de multiples reprises permettent des regains d'intensité. "Get away" est le troisième titre faisant l'objet d'une vidéo. Cette fois, on se passera de voir les deux musiciens pour baigner dans un univers très seventies. Côté musique, le chanteur fait quelques montées dans les aigus sympas sur un fond bien fuzzy. Petite originalité, il sortira un synthé pour s'accompagner sur "The plan". Un changement de direction bien senti qui permet d'apporter du relief à l'album. "Over and over again" vient également se démarquer avec une approche légèrement plus calme et plus épurée. Pour finir dans son exercice préféré, Archi Deep relance un rythme soutenu sur "Why".
Depuis ses débuts, Archi Deep a subi bien des transformations. Arthur Di Piazza a su garder le cap de son projet. Souhaitons maintenant une longue collaboration avec Richard Bertin. En présentant deux albums en deux ans, le duo montre qu'il est bien rodé. Les morceaux de la formation sont toujours rock et font souvent mouche par leur dynamisme. Dans le temps, la force se trouvera dans les variations de composition.
Infos sur Archi Deep and The Monkeyshakers
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Liens pour Archi Deep and The Monkeyshakers
- ArchiDeep.com: site officiel (225 hits)
Archi Deep and The Monkeyshakers dans le magazine
Numéro :
Mag #49
Ce premier numéro de 2022 présente bien entendu nos MAOTFA mais ce ne sont que 4 pages sur les plus de 160 que comporte ce Mag #49 ! A l'honneur, Ez3kiel qui nous présente son nouvel album et sa nouvelle équipe mais aussi des interviews de Greg Eklund, Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp, Le Chemin De La Honte, Hum Hum, Headcharger, Bipolar Club, Panic Monster, Jean Louis du fanzine Good Friends, et une intervi OU de Parlor et Saar.
Liens Internet
- Music Productive : Association pour la promotion des artistes belges.
- Visual Music : le webzine rouge
- Desert-rock.com : webzine stoner
Rock > Archi Deep and The Monkeyshakers
Archi Deep and The Monkeyshakers / Chronique LP > What's our name ?
Archi Deep and The Monkeyshakers / Chronique LP > Lightning concept
Chanteur et guitariste du groupe Archi Deep and The Monkeyshakers, Arthur Di Piazza avait réalisé un virage en passant sous le format duo avec appellation Archi Deep. En 2018, le premier EP voit le jour. Prometteur, il permet à la formation d'ouvrir pour six dates pour Hubert-Félix Thiefaine. Un an plus tard, c'est l'album I ain't no monkey qui se pose dans les bacs. Annoncé en quatre parties, Lightning concept est sorti ce 14 janvier regroupant un total de quinze pistes.
Premier morceau de la galette, "Mr. Goverment" sort un rock pêchu armé de bons riffs de guitare. C'est sous ces hospices que mes oreilles de renard du désert ont entendu pour la premier fois Archi Deep. Aujourd'hui, la formation donne encore cette allure générale à son disque. Un power pop dynamique qui ne doit se méfier que de quelques boucles répétitives. La formation montre également d'autres éclairages sur ses capacités de compositions. "All that was left of me" se donne à l'exercice acoustique. Le morceau monte en puissance avec une partie instrumentale équilibré. Le chant de Arthur Di Piazza lui gagne en superbe. Baigné dans quelques sonorités électro , "Don't hold back" est un morceau aérien qui pousse Arthur Di Pizza a poser tranquillement sa voix dans les aigus pour un décollage assuré au pays des rêves. Plus classique, la redescente peut se faire en douceur sur "Look around". Agrémenté d'un synthé pour emmener la balade "The unknown fever" avance guilleret et entraînant. Le chanteur apporte sa voix clair en jouant quelquefois avec un filtre sur son micro pour varier les plaisirs dans le rendu vocal. "Isolation breakdown" retiendra aussi mon attention par son aspect mutant puisant sans discuter dans les racines du blues et se nourrissant sans doute d'un peu de hip-hop.
Lightning concept est album complet. Ici, Archi Deep fait plaisir puisque la formation se dépasse en sortant des sentiers battus et vient avec de nouvelles propositions. Les singes n'ont pas fini de faire la grimace.
Archi Deep and The Monkeyshakers / Chronique EP > Archi Deep
En 2015, c'était sous le nom de Archi Deep and The Monkeyshakers que la formation avait sorti #3. Les rockeurs de l'île d'Oléron ont depuis fait évoluer le format en se présentant en mode duo. Bye bye les Monkeyshakers, le groupe s'appelle maintenant Archi Deep. Et le nouvel EP ? Bah pareil... on garde quand même un singe sur la pochette en souvenir.
"Lose My Mind" entame le disque. Plus classic-rock, tu meurs. Une mélodie bien suivie par le chant, des refrains percutants et pas un poil qui dépasse. On ne sait comment Arthur Archibald Di Piazza (guitare/voix) et Camille Sullet (batterie) arrivent à conserver une pointe de folie permettant aux oreilles curieuses de s'arrêter pour écouter un peu (voir beaucoup). "The Thrill To Kill" fait secouer le popotin et doit faire craquer le cœur des ados en mal de pop rock. Les guitares grincent et Archi Deep pousse son premier cri pour ajouter son brin de sauvagerie. "I'm just a man" fait ressortir les influences d'un groupe qui prend volontiers la route des States pour traîner ses groles dans le Mississippi. Le morceau possède son étrangeté avec un pont complètement hors du propos. Un truc plutôt fait pour bondir en réalité. L'originalité vient avec "Hey". Le morceau est une sucrerie romantique qui se savoure tranquillement. Avec sa guitare acoustique, Archi Deep s'accompagne en jouant tout en picking. Mais pas question pour cette bande de primates de se quitter sur un truc de lovers. "I'll be by your side" permet de se déchaîner une dernière fois avant de fermer la porte sur ce nouveau volume.
Avec un rock constant, Archi Deep fait toujours plaisir à entendre. Comme sur #3, le disque passe trop vite. Un album plus long serait souhaitable pour s'imprégner de la formation. Ceci étant, les EP sont toujours les bienvenus.
Publié dans le Mag #35
Archi Deep and The Monkeyshakers / Chronique LP > #3
Archi Deep and The Monkeyshakers est un trio rock fondé en 2013 autour de l'Ile d'Oléron. Si la bande est de chez nous, n'ayons pas l'impertinence de rattacher sa musique à un quelconque rock français. Preuve à l'appui, la formation a récemment mis dans les bacs un troisième EP sobrement appelé #3 encore empreint des effluves du Mississipi.
En effet, le tout nouveau son d'Archi et ses compères a été enregistré aux Ardent Studios, à Memphis. Beaucoup d'artistes de renommée internationale sont passés là. On peut citer de façon non exhaustive : The White Stripes, Soundgarden, ZZ Top, BB King ou encore Led Zeppelin. L'aventure consiste donc à marcher dans les pas de géants sans rougir. 6 titres pour se faire une place.
Pas de place pour le doute - Arthur Archibald Di Piazza (chant et guitare) soutenu par Martin Leroy (Basse) et Camille Sullet (batterie) - arrachent le sol dès les premiers instants. Le son est brut, saturé et électrique. Seul clip de l'album, « Nowhere man » nous met rapidement dans le bain. La course se calme au début du deuxième titre. Au bord de la valse, le chanteur apaise l'ambiance en perchant sa voix dans les aigus. Mais ce n'est que pour éclater plus fort quarante secondes plus tard à base de gros riffs appuyés par une session rythmique bien marquée. « High minds » met en avant la capacité de groupe à se produire sur un terrain acoustique. Forcé de constater que même à nu et loin de tout champ électrique, la qualité est largement au rendez-vous.
« I was sunny » vient clôturer un EP qu'on aurait bien voulu plus long quitte à se faire saigner un peu les oreilles. En live, lorsque le rideau tombe, la fosse s'égosille à dire « une autre » pour obtenir le retour des artistes. Chose qui est de fait impossible sur un objet défini. Alors, on relance la galette en savourant, déjà impatient d'une prochaine sortie.