C'est presqu'un groupe différent qu'on découvre avec ce Acoustic sessions, cinq titres d'Arabella totalement dépouillés de toute trace d'électricité, les morceaux préexistants ont été retravaillés en profondeur et il n'en reste que quelques douces mélodies. En mettant de côté la folie acidulée pour laisser de la place aux petites notes et à la chaleur des instruments, Arabella se réinvente ("Summertime again") tout en conservant l'énergie et la dynamique de morceaux déjà sublimes ("Arabella" !). L'ensemble est feutré, tout en retenue, en délicatesse ("Hear the call"), n'a rien de sauvage (même sur "Wild"), et fait donc honneur à toute une tradition indie / low-fi portée par des Américains (je pense notamment à Wilco ou Eels). A partir d'une pop dévergondée excitante, Arabella arrive à un rock intimiste aussi posé que profond... Que nous réserve l'avenir ? Un mix entre les deux ? Une cohabitation des univers ? Un retour à la case départ avant une nouvelle escapade débranchée ? Peu importe, Arabella a prouvé son talent et peut faire ce qu'il veut, je serais là.
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Entre le morceau des Arctic Monkeys, le vôtre et les nombreux artistes qui s'appellent déjà Arabella, ça fait trop, les gars, changez de nom ! Le groupe n'a pas encore 3 ans et ceci n'est qu'un premier EP, vous avez le temps avant les emmerdes. Parce qu'avec une musique aussi universelle, touchante et efficace, elles risquent d'arriver... à moins de vouloir se cantonner aux bars du quartier et de ne pas être très partageur. A l'heure d'internet, c'est peine perdue et il semble assuré que nos voisins anglais vont fondre pour les tubes que sont "You know" et "Arabella" (quel refrain !) même si les quatre autres titres ne sont pas mal non plus, d'ailleurs c'est "Summertime again" que le combo a choisi de cliper, petits chœurs, distorsion soignée, solo à l'arrière-plan, breaks pour mieux relancer la machine, Arabella maîtrise l'art de la chanson pop-rock. Ce qui leur donne un supplément d'âme c'est le ton de Rémi (chanteur et guitariste également au Quai D'Orsay), entre détachement et proximité, il est super à l'aise et provoque un attachement immédiat. Allez, pour vraiment prendre son envol, il va falloir sortir de l'ombre d'Arctic Monkeys, on y croit, let's go !