Amethyste : all those crazy elephants Noise-rock, ou version saturée d'une rage intérieure, le son brut d'Amethyste est granuleux et comme écorché à vif, c'est un patchwork un peu noisy où l'on retrouve des sons à la Sleeppers, T.E.D., ou Hole période Pretty on the inside, notamment sur l'énergique "No word could tell or explain" très inspiré. L'univers d'Amethyste reflète un Yin-Yang très personnel, un grain de douceur par ci, mais toujours une émotion violente par très loin, comme sur "Sperm" expectoré avec force, en opposition avec un "protection" très constructif et progressif. Une pochette rose à mi-chemin entre celles de Skirt ou Death from above 1979, avec un elfe espiègle aux aguets [NdR : j'avoue, j'ai un petit faible pour elle] aux tons chamallows qui cache admirablement le rock chauffé à blanc qui se trouve à l'intérieur, par exemple l'opiacé "Enïacoc" et l'effusif "Silence" qui s'énerve avec sacades, jets de guitares, basse glissante. le chant laisse sa place à son homologue masculin sur un "I against myself" très aérien, qui ne déteint pas par rapport au reste, & all those crazy elephants assemble justement avec attention des titres chauffés à blanc, sans répétitions pachydermiques qui font de ce 6 titres est très bon effort des inspirés d'Amethyste.