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The American Analog Set (ou AmAnSet pour les intimes) est un groupe américain formé en 1995 et originaire d'Austin, Texas. Le groupe, influencé par le krautrock (mouvement musical allemand de la fin des années 60-début 70) et le post-rock, tourne autour du chanteur-guitariste Andrew Kenny et de ses différents "collaborateurs" (la formation étant instable). Six albums, quatre EP's, une compilation et des vinyles sont sortis depuis les débuts du groupe. Le dernier album en date, Set free, est sorti en 2005 chez Arts & Crafts. La particularité d'AmAnSet est l'enregistrement analogique, sur bande magnétique. Et son style ? Entre la douceur du post-rock et l'énergie de la pop.

The American Analog Set / Chronique LP > Promise of love


the_american_analog_set_promise_of_love.jpg The American Analog Set n'est plus tout jeune. Promise of love est le cinquième album des texans sans compter les divers EP (dont un split avec White Magic), les singles et une compilation de singles et raretés. Une promesse d'amour qui commence par une boucle sans relâche d'un son distordu rythmé d'une façon monotone pour mieux faire monter les guitares légèrement saturées et la voix d'une délicatesse absolue. Car là est la mécanique bien huilée de AmAnSet : une rythmique immuable avec ascension progressive des instruments accompagnée d'une voix entêtante. Après l'entraînante "Hard to find" qui aurait pu se retrouver sur un album de Röyksopp et la sublime "Come home baby Julie come home", Promise of love clôt son premier chapitre. Nous sommes presque déjà au milieu de cet album de 8 titres et l'ambiance change brutalement le temps d'une chanson. Le groupe sort le clavier et nous livre une ballade post-rock ("You own me") qui nous berce pendant 5 minutes. Il a même pris le temps de nous faire penser à Far pendant quelques secondes avec le titre éponyme de l'album. On l'aura bien compris, The American Analog Set nous démontre avec Promise of love qu'il élabore un mélange de post-rock et de pop mélancolique (de la post-pop ?). Le temps passe vite en général et avec cet album, il passe encore plus vite. La très calme et violoncellisée "Modern drummer" vient clore l'opus avec à sa fin un fragment de la première chanson "Continuous hit music" en guitare acoustique. Comme pour dire que l'album n'est jamais vraiment terminé et que, de par sa structure, il est cyclique (une chanson à bas tempo tous les quatre morceaux). On reprochera peut être à ce groupe, finalement méconnu en France, de ne pas avoir assez exploité son potentiel en faisant plus de chansons moins longues. Son talent n'est, de toute façon, aucunement remis en cause.