MP3 de la semaine en décembre dernier sur le W-Fenec, 65Daysofstatic est enfin chroniqué dans ces pages.
Connu des spécialistes du genre comme l'une des formations post-rock les plus intéressantes du moment, un groupe à situer entre Slint, Explosions in the Sky et Mogwai, 65Daysofstatic a la particularité de mélanger avec un certain talent post-rock et éléctronica. De l'inédit ou presque. en provenance de Sheffield, d'où sont originaires les quatre membres du groupe. Après plusieurs EP (Hole, Stumble stop repeat), le groupe sort son premier album (The fall of math) en 2004 avant de remettre ça l'année suivante avec One time for all time ( Monotreme Records).
Une fois la scène post-rock mise à genou, les inconditionnels de musique indépenante conquis par ce cocktail inventif et unique, 65Daysofstatic poursuit sa route mêlant habilement et avec un talent certain productivité et intégrité artistique. Sans jamais se répéter, toujours avec le souci constant de faire évoluer sa musique, le groupe continue de surprendre avec son troisième opus studio : The destruction of small ideas, qui voit le jour au printemps 2007 via Monotreme Records / Differ-Ant.
Infos sur 65daysofstatic
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Et ça tu connais ?
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Liens pour 65daysofstatic
- 65daysofstatic.com: site officiel (293 hits)
- 65propaganda: MySpace (299 hits)
65daysofstatic discographie sélective
lp :
No man's sky
...
lp :
Wild light
...
lp :
Silent running
...
lp :
We were exploding anyway
...
cddvd :
Escape from New York
...
lp :
The destruction of small ideas
...
65daysofstatic dans le magazine
Numéro :
Mag #10
C'est le dixième alors on a voulu en mettre un gros coup et proposer pour ce nouveau numéro du W-Fenec Magazine un programme de patrons avec rien moi...
Liens Internet
- Lords of Rock : webzine pop rock suisse
- La Grosse Radio : le site de La Webradio Rock
- Glaz'Art : site officiel
Rock > 65daysofstatic
Biographie > Electro (post-rock) statique
Review Concert : 65daysofstatic, First day of static in France (8 mai 2006)
Interview : 65daysofstatic, 65 minutes of interview
65daysofstatic / Chronique LP > Wild light
On avait un peu perdu de vue les 65Daysofstatic après leur album We were exploding anyway et la sortie d'une bande-originale alternative du film "Silent running" (1972) commandée par le festival du film de Glasgow et notamment interprétée en live par le groupe avant d'être commercialisée en vinyle et digital, accompagné d'un EP additionnel, ce par le biais de son propre label : Dustpunk Records. Un exercice du score revu et corrigé par les anglais qui les a apparemment marqué au point de rendre sa musique désormais encore plus cinématique que par le passé.
L'entité anglo-saxonne revient dans le système et sous la bannière d'un label déjà bien installé sur la scène européenne et internationale, Superball Music (feu-Oceansize, presque feu-Dredg au vu du dernier album, Long Distance Calling), avec ce Wild light qui, dès les premiers instants, instaure des atmosphères propices à l'évasion sensorielle. Un subtil mélange d'electronica et de shoegaze-ambient de luxe qui, sur l'inaugural "Heat death infinity splitter", fait des merveilles en matière d'immersion charnelle dans un univers à la cinégénie affirmée et aux textures sonores aussi lancinantes que veloutées. A la fois vénéneuses et enivrantes. On reste alors complètement sous le charme de ce morceau d'ouverture de Wild light et c'est très précisément le moment choisi par 65Daysofstatic pour enfoncer le clou et sortir un single de sa manche avec l'efficace "Prisms".
Redoutable d'efficacité mélodique, le groupe distille ici un addictif cocktail de rock/math-post-rock synthétique aux effluves digitales qui serpentent le long de l'épiderme de l'auditeur pour se frayer un chemin vers son cortex cérébral et ne plus jamais le lâcher. La suite immédiate, avec des morceaux comme "The undertow" ou "Sleepwalk city" brossent des panoramas musicaux tantôt bercés par un minimalisme feutré, tantôt porteurs d'une amplitude sonique dissimulant avec soin quelques climax de haute volée. Mais elle permet également au groupe de tout exploser autour de lui ("Black spots") ou à défaut d'esquisser quelques motifs pop élégants ("Taipei"), avant de faire naître des émotions contradictoires, troublantes et narcotiques ("Unmake the wild light"). Parce que 65Daysofstatic poursuit ici une trajectoire narrative tout à fait étudiée, faire de cet album la bande-son idéale d'un métrage qui n'existerait cette fois pas encore (à défaut de son opus précédent).
Un disque à prendre dans sa globalité, que ce soit en suivant son tracklisting à la lettre, ou pas. Mais une œuvre fascinante et d'une maîtrise artistique étincelante, parfois littéralement bouleversante (le sublime "Safe passage" et ses murs de synthés carbonisent les amplis), ou le plus intimiste et assez paradoxalement schizophrénique "Destructivist" (qui figure sur l'édition limitée), avant l'"Artismal" final, ultime shot math-post-rock électronique d'un groupe qui vient d'accoucher d'un album quasiment en tous points orgasmique.
65daysofstatic / Chronique LP > We were exploding anyway
Réinvention par nécessité. Voilà en trois mots comment on peut définir We were exploding anyway par 65Daysofstatic, jusqu'alors LE spécialiste de la cause post-rock électronique et survolté. Un cocktail explosif qui avait pour constante de faire voler en éclat les codes d'un genre par trop souvent cloisonné et devenu par la force des choses parfois un peu poussif. Mais ça c'était avant. L'hybridation absolue pour seule définition, les Anglais mélangent ce qu'ils faisaient par le passé avec une énorme dose d'electronica, assaisonnent l'ensemble d'un rock frondeur digitalisé et envoient la sauce comme ça, sans prévenir.
Le résultat est détonnant : on se demandait parfois à quoi pourrait ressembler Mogwai dans vingt ans après avoir frayé avec The Prodigy, on a la réponse en avance sur le futur via des tubes du calibre de l'imparable "Crash tactics", du proto-futuriste "Dance dance dance" ou de l'inaugural "Mountainhead". Aphex Twin, Radiohead ou M83 passent dans le mixeur d'un 65dos qui "synthétise" le tout avec un esprit punk, une hargne électrique dopée par des machines qui enflamment délicieusement les amplis ("Weak4"). Instru et arrangements s'entrechoquent violemment à coups de drum'n'bass musclée, le groupe laisse de côté l'étiquette ambient/post-rock pour la reprendre (un peu) quelques instants plus tard ("Come to come") et poursuit son cheminement créatif sans sourciller. Bluffant.
Que ce soit dans l'électronique clashy et outrancière ("Go complex") ou dans quelque chose de plus feutré et élégant ("Piano fights"), le 65Daysofstatic 2.0 pulvérise les étiquettes musicales et évolue désormais dans l'oeil d'un cyclone créatif qu'il a lui-même initié. Une tornade sonore revitalisant le post-rock mutant d'un quartet qui fait à peu près tout ce qu'il veut avec une maestria étourdissante ("Debutante"), osant même un final à l'exubérance électro folle mais à l'intensité virtuose ("Tiger girl"). Preuve que si cette mini-révolution au sein de son univers musical était dictée par l'impérieuse nécessité (évoquée plus haut) de ne pas se répéter encore et encore, le groupe a su intelligemment métamorphoser sa musique, tout en conservant l'énergie et l'inventivité primale qui faisait toute la puissance de son songwriting originel.
Electrisant.
65daysofstatic / Chronique LP > Escape from New York
Il y a deux facettes composant la musique de l'entité 65Daysofstatic. D'un côté, il y a ce groupe qui commence à être bien connu pour mettre des claques post-rock d'un autre genre à son auditeur sur CD, de l'autre, il y a cette formidable machine live, capable de mettre n'importe quel public dans sa poche, même le plus exigeant et ce, en l'espace de deux trois tires seulement. Escape from New York est un CD+DVD qui ne s'intéresse qu'à la seconde (pour la première, lire les chroniques du groupe dans nos pages). Et là, c'est bien carton. Dix titres interprétés, ou plutôt exécutés en live à NY (parce que Sheffield, c'est sympa comme ville d'origine mais qu'on y est rapidement à l'étroit) par des 65dos qui ont vraisemblablement décidé de tout retourner sur leur passage.
Enregistrés au Madison Square Garden et au Radio City Music Hall, de New York, comme le suggère habilement le titre, les morceaux laissent la part belle aux envolées enfiévrées d'un groupe qui a pris depuis quelques l'année l'étiquette "post-rock" et l'a fait imploser pour en éparpiller les cendres aux quatres coins du studio. Ici en l'occurrence, de la scène. Rock, post-rock, electronica, peut-importe les mélanges, 65dos parvient systématiquement à ses fins. En témoignent notamment les monumentaux "Drove through ghosts to get here" et "Retreat ! Retreat !", véritables merveilles du genre et complètement symptomatiques de ce dont sont capables ces anglais. Entrecoupés de titres très électroniques comme "No use crying over (Some techno)" ou la première partie d'"Await rescue" et l'énergisant "Four score and", les Anglais ont décidé de faire bouger l'assistance et si on n'a pas l'image à l'écran, l'écoute des morceaux live suffit à se faire une petite idée de l'ambiance, complètement électrique, du show. Un mur de son s'érige devant nous, le groupe lâche les chevaux et c'est un véritable déluge sonore qui s'abat sur nos enceintes...
Des bêtes de scènes, des performers complètement fous à la maîtrise d'un autre monde, les 65Daysofstatic débordent d'énergie et après encore quelques torpilles soniques explosives de la trempe d'un "Fix the sky a little" élégant, d'un "Radio protector" majestueux ou d'un "65 Doesn't understand You" clairement apocalyptique, les anglais nous laissent là, complètement rincés, sur les rotules... mais ravis. En combo avec le disque live, le DVD 65Doc - A road movie est un rockumentaire retraçant le périple nord-américain du groupe aux Etats-Unis. Pas forcément extraordinairement original sur la forme, il s'adresse essentiellement aux inconditionnels du groupe. Interviews, vidéo de tournée et extraits live sont donc au programme de ce deuxième disque qui nous immerge dans l'univers des 65dos, avec un excellent petit bonus quand même, la présence de titres ne figurant pas sur le premier disque ("AOD" notamment). Et si de manière générale, un CD live ne restitue que rarement l'intensité brute d'un concert, cet Escape from New York, complété par un DVD docu sympa, réussi le tour de force de s'en approcher dangereusement. Enorme...
65daysofstatic / Chronique EP > The distant and mechanised glow of eastern european dance parties
Le choc... oui le truc qu'on n'imaginait même pas, The distant and mechanised glow of eastern european dance parties, le nouvel EP de 65Daysofstatic est un EP purement électronique (ou presque). Dès les premières secondes "Dance parties [Distant]" démontre que son titre que l'on croyait ironique n'est en rien usurpé. Les Anglais se sont branchés en mode électro épileptique et envoient du beat plein la nacelle. Les rythmiques sont effrénées, le chant (et oui), chargé en effets old-school, 65Daysofstatic semble à deux doigts de virer dance-floor mais on se doute quand même qu'il s'agit là plus d'un essai, que s'est permis le groupe avec ces quatre titres réalisés hors-albums, plutôt que d'une nouvelle et définitive orientation musicale. Après tout pourquoi pas, mais quid des guitares alors ? On rassure tout le monde, elles sont progressivement de retour dès "Dance parties [Mechanised]", le remix électro-rock de son prédecesseur, ou peut-être le premier titre était-il la version "clubbing" de celui-ci... Toujours est-il que les arrangements sont toujours très électro, bien plus que ce à quoi le groupe nous avait jusqu'à maintenant habitué, tant il semble ici délaisser les nappes post-rock pour une musique complètement rentre-dedans, hallucinée et foutrement électrisante. Décidément en quête de nouvelles sensations musicales, les 65Daysofstatic enchaînent alors avec "Goodbye, 2007" et son cocktail détonnant électro/indus/rock à la mécanique implacable, truffée de petites trouvailles sonores (les cliquetis presque enfantins...). Saturation, bruitages qui s'entrechoquent, une mélodie qui tente de se frayer un chemin au beau milieu de ce maelström digital, ça part un peu dans tous les sens et on comprend que les anglais ont fait de cet EP un véritable laboratoire d'expérimentations musicales avant de passer à leur prochain album. Heureux qu'ils nous en aient fait profiter car, si à la première écoute, cela peut paraître déroutant, après trois ou quatre "listening sessions" intensives, The distant and mechanised glow of eastern european dance parties n'en finit plus de nous vriller le cerveau. Nappes synthétiques sorties tout droit des 80's, beats lâchés en rafale, une nouvelle fois la mélodie qui s'extrait du magma sonique pour planer sur "Antique hyper mall1 : another code against the gone" et nous scotcher sur place, le groupe a tenté un pari un peu fou, mais l'a réussi haut la main. 65Daysofstatic : one point.
65daysofstatic / Chronique LP > The destruction of small ideas
Discrètement prolifiques, les 65Daysofstatic sont sans aucun doute moins connus que leurs confrères de chez Mogwai, Mono, Explosions in the Sky ou Godspeed You! Black Emperor mais n'en demeurent pas moins l'un des groupes "post-rock" les plus innovants du vieux continent. Après deux albums et une poignée d'EP, le tout en l'espace de trois ans, les anglais ont d'ores et déjà démontré qu'ils étaient plutôt du genre rapide et inventeurs, bien plus que suiveurs. A leur actif et toujours bien à l'abri des regards et d'une hype un peu trop encombrante, la collision des influences musicales afin d'aboutir à un sémillant crossover post-rock éléctronique. Et après un premier album qui posait les bases de leur griffe inimitable, un deuxième qui imposait définitivement leur style, unique et innovant, voici que les 65Daysofstatic décident une nouvelle fois de mettre à mal leur confort artistique en repartant de zéro. D'où le titre de ce troisième album : The destruction of small ideas. Un nom où l'on perçoit l'humilité d'un groupe qui a conscience des limites de son art, en même temps qu'il essaie de les dépasser afin de repousser ses propres limites musicales.
Et ça pour les dépasser, ce nouvel album, les atomise... Intro en forme de véritable démonstration de force, "When we were younger & better" impressionne avant d'hypnotiser avec une maestria technique hallucinante et une certaine propension à livrer des lignes mélodiques inventives et originales. Evidemment, on est jamais loin de l'exercice de style virtuose, aliéné et ébourriffant, mais l'affolante maîtrise formelle des anglais et leur capacité à accoucher de morceaux labyrinthiques, aux nombreuses ruptures de rythmes (deux batteries oblige), aux breaks salvateurs et aux mélodies éléctro-post-rock psychotiques ne peut laisser de marbre. Dantesque. On prend la suite comme elle vient, c'est à dire en pleine face, à la manière d'un TGV sonore lancé à pleine vitesse avec une surprise à la minute, un rebondissement à chaque morceau. Le scénario musical de ce The destruction of small ideas est incroyablement bien troussé. Sur un tempo ultra-enlevé, les 65Daysofstatic nous jettent en patûre des compos épileptiques et souvent insaisissables ("A failsafe", "Wax futures"). Arrangements éléctro complexes, rafales de guitares tectoniques et tortueuses, magma sonore impénétrable, on en prend plein les conduits auditifs mais on en redemande.
Entretemps, le combo de Sheffield réfrène un temps ses ardeurs afin d'obéir à la stricte loi du single, chose qui pourrait paraitre impensable, au vu des premiers morceaux de l'album. Parce qu'honnêtement, un single de 7 minutes d'un math-éléctro-post-rock qui part dans tous les sens, sans une ligne mélodiques toujours précise mais plutôt des fulgurances harmoniques explosives et un tempo quasiment épuisant... pas facile de passer ça en radio. Pourtant "Don't go down to sorrow" est effectivement ce qui se rapprocherait le plus d'un single en ce qui concerne cet album... même si on est loin des tubes qui cartonnent les charts anglo-saxons façon Coldplay ou The Kooks. Ici, rien n'est jamais simple, la musique des 65Daysofstatic respire la complexité et nécessite de faire un petit effort pour ne pas se laisser décrocher tant elle peut parfois paraître déroutante ("These things you can't unlearn"). Telle est l'essence même de l'oeuvre du groupe : une plongée sans filin au coeur d'un maëlstrom sonique hyper-technique ("Lyonesse"). Quelques notes de piano qui pleuvent autours de nous, "Music is music as devices are kisses is everything" est sans doute l'un des morceaux les plus faciles d'accès de l'album... et pourtant pas le moins inventif. Preuve qu'avec suffisamment de talent, on peut également être original, sans être abscon et perdre l'auditeur par pure prétention intellectualisante... Sans cesse sur la corde raide ("Little victories", "White peak, dark peak"...), 65Daysofstatic finit le travail en jouant les funambules et parvient à relever le défi, avec une classe folle et une maîtrise de tous les instants. Bluffant.
65daysofstatic / Chronique LP > One time for all time
Après avoir marqué les esprits de la critique anglo-saxonne et du public avec son premier album The fall of math, et notamment le single "Retreat ! retreat !", 65Daysofstatic sort ce deuxième album composé entre deux tournées. Epuisement, tension palpable, nappes synthétiques et omniprésence du piano, "Drove through ghosts to get here", est symptomatique de l'état d'esprit du groupe au moment de l'écriture de ce One time for all time. Hypnotique dans ses cliquetis éléctroniques, rageur et désespéré dans ses crescendo de guitare, ce premier titre ne fait pas dans la demi-mesure et son intensité évoque en filigrane ce que peut être le son de l'inéluctabilité.
Laquelle trouverait alors son prolongement dans "Await rescue", puis "23kid", deux titres à l'occasion desquels le groupe déploie ses saturations de guitares aussi puissantes que fascinantes. Plus terrien, moins mélancolique, "Welcome to the times" vient rappeler que le quartet de Sheffield est également passé maître dans l'art délicat de composer des mélodies aussi fouillées qu'envoûtantes. Tout en nuances, la musique de 65Daysofstatic manie l'expérimentation sans, fait assez rare, jamais dérouter son auditeur. Si certains compositions peuvent paraître assez déstructurées, elles n'en restent pas moins paradoxalement d'une incroyable maîtrise ("Mean love water"). Magma sonore ("Climbing on roofs") dans la veine d'un Explosions in the Sky, ou post-rock atmosphérique et feutré façon Sigur Ros ("The big afraid" et ses sonorités aqueuses hypnotisantes), les quatre Anglais passent de l'un à l'autre sans une seule faute de goût.
Energie purement rock, arrangements éléctroniques hallucinés, "65 doens't understand you" lâche les chevaux et rend le morceau d'éléctro-math-rock ultime, un titre complètement en roue libre où le quartet anglais fait preuve d'une véritable maestria formelle. Une claque virtuose avant de refermer ce One time for all time avec la mélancolie douce du single "Radio protector". Une mélodie post-classique au clavier, des effluves rock et quelques boucles éléctro à l'image de ce qu'est ce disque, un très grand album de post-rock. Chapeaux bas.