zombie eaters : lovherdose Love(h)erdose, est un EP de 5 titres, livré après 3 démos... "Le mariage blanc", son atmosphère un brin débridée, un riff simple mais efficace, on mélange l'anglais et le français. Le tout résulte d'une construction pop avec une solide base métal. Le pont qui se noit dans un passage progressif, noyé par les hurlements de guitare. Drinngg, "Dick Laurent is dead" (merci Manu , -), extrait de Lost Highway, si les Zombie Eaters sont aussi déjantée que David Lynch, ça va balancer grave au Bal des Zombies... Remplissant "la cathédrale du Vide", d'un brouillard sonore, de complaintes dans le lointain, d'un maelström inquiétant, inquieté, des voix chancelantes, vibrantes, la basse sature, s'écroule, l'édifice prends corps, prend vie, se remplie d'un métal vibrant, touchant. Petit passage feutré parmi les barrières soniques, les complaintes s'affolent, se mèlent, puis se calme, c'est l'extase, cette petite mélodie qui s'insinue, étrange, intimiste, dansant sur la voix, les accents, le bruit, les percussions qui s'entremèlent. Sortons des ténèbres, pour le "Carnaval du bizarre", son riff entraînant, entêtant, un titre imprononçable (S3:ke S, c'est pire qu'un pseudo de Hacker...). Le morceau est d'une facture correcte, encore ce mélange franco-anglais, anglo-français, avec son riff rondement mené. La fin s'accélère, brûle ses dernières réserves, pour s'achever dans un hurlement. *"!/", ses cris torturés, son groove impressionnant, aller presse la gâchette, couplet-refrain-couplet. Ton corps froid serrer sontre mon coeur, I wish You were mine, M.E. sa rythmique déchaînée, sa voix éteinte, c'est un duel entre une énergie explosive, contenue, qui cherche à sortir, et une désillusion, déjanté, qui cherche à s'imposer.
Zombie Eaters, ratisse l'univers du métal pour en extraire l'âme et le spleen, en ajoutant à son bouillon, sa mixture décalée.